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Des graffitis dans le camp de Beddaoui pour dénoncer la fermeture d'entrées et routes


Des graffitis dans le camp de Beddaoui pour dénoncer la fermeture d'entrées et routes

« À bas l’Autorité » est inscrit sur une rue du camp de réfugiés palestiniens de Beddaoui, au Liban. Michel Hallak / L'Orient-Le-Jour

Les résidents du camp de réfugiés palestiniens de Beddaoui, en périphérie de Tripoli, au Liban-Nord, se sont réveillés vendredi matin face à une série de slogans de protestation tagués sur les murs et dans les rues du camp. Ces graffitis dénoncent la récente décision de fermer plusieurs entrées, officielles et informelles, reliant le camp aux zones environnantes.

Perçue par de nombreux habitants comme une menace directe à leur quotidien et à leurs moyens de subsistance, cette mesure résulte d’une décision conjointe de l’ambassade de Palestine à Beyrouth, des factions palestiniennes, des comités populaires du Nord et de l’armée libanaise. Certains slogans appellent même à la dissolution de l’Autorité palestinienne, exprimant une colère profonde à l’égard du Fateh, principale force politique palestinienne, rapporte notre correspondant dans le Nord, Michel Hallak.

L’armée libanaise avait lancé samedi dernier la deuxième phase de son opération en fermant, à l’aide de blocs de béton, une route secondaire reliant le camp au quartier voisin de Mankoubine, dans le cadre de la fermeture de plusieurs accès officiels et non officiels à Beddaoui.

Cette décision, prise il y a plus de deux ans, avait été reportée en raison du contexte local et régional depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre 2023. Dans un communiqué, l’ambassade de Palestine à Beyrouth a réaffirmé son soutien à ce projet, également appuyé par les factions palestiniennes et les comités populaires dans le Nord, qui le présentent comme une démarche « concertée et non hostile ».

L’accélération de la mise en œuvre de ces fermetures fait suite à une série d’affrontements entre des habitants du camp et le voisinage. Pour de nombreux résidents, ces routes sont vitales : elles leur permettent de se déplacer, de travailler et d’accéder aux services de base.

Les résidents du camp de réfugiés palestiniens de Beddaoui, en périphérie de Tripoli, au Liban-Nord, se sont réveillés vendredi matin face à une série de slogans de protestation tagués sur les murs et dans les rues du camp. Ces graffitis dénoncent la récente décision de fermer plusieurs entrées, officielles et informelles, reliant le camp aux zones environnantes.Perçue par de nombreux habitants comme une menace directe à leur quotidien et à leurs moyens de subsistance, cette mesure résulte d’une décision conjointe de l’ambassade de Palestine à Beyrouth, des factions palestiniennes, des comités populaires du Nord et de l’armée libanaise. Certains slogans appellent même à la dissolution de l’Autorité palestinienne, exprimant une colère profonde à l’égard du Fateh, principale force politique...