Tous les regards étaient rivés samedi sur Mascate où se déroulait le tout premier round de négociations entre les États-Unis et l’Iran. C’est surtout le cas au Liban, où l’influence de l’Iran a reculé face à celle des États-Unis après les sérieux revers subis par le Hezbollah, satellite local de Téhéran, à l’issue d’une guerre meurtrière avec Israël. Une dynamique amplifiée par l’affaiblissement de la présence iranienne dans la région, sous le poids de la politique de pression maximale exercée par le président américain Donald Trump. La semaine dernière, plusieurs échos de presse – que l’Iran n’a pas démentis – ont fait état d’un recul du soutien iranien aux houthis au Yémen ainsi qu’aux milices chiites en Irak. Ces négociations – devant porter sur l’arsenal nucléaire de l’Iran mais aussi, en théorie, sur son programme de missiles...