Le concept de vintage a considérablement gagné en popularité au fil des dernières décennies. Cela fait référence à des articles, des habits, des accessoires ou du mobilier qui ont su résister au temps pour devenir des emblèmes de style et d’excellence. Le vintage, contrairement au « neuf », représente une période et une culture, tout en captivant les jeunes générations qui y perçoivent simultanément une tendance, une option écologique et un moyen d’exprimer leur identité.

L’art, quant à lui, jouit d’une dimension singulière et se caractérise par la notion de création actuelle, d’objets singuliers et de pièces artistiques pouvant être des œuvres anciennes ou des créations modernes influencées par l’histoire.

Au-delà de leur attrait visuel, la brocante, le vintage et l’art incarnent un retour à une consommation plus consciente et plus réfléchie. Opter pour l’achat d’objets vintage ou de seconde main, c’est choisir parfois un objet qui a déjà une histoire, une certaine expérience, et qui est conçu pour être durable. Ainsi, la recherche d’un objet singulier, qu’il s’agisse d’un meuble vintage, d’une tenue de designer d’une époque passée ou d’une œuvre artistique authentique, permet de se libérer de la production industrielle à grande échelle.

Cette prise de conscience contemporaine de l’écologie et de l’esthétique incite un nombre croissant d’individus à opter pour des habitudes de consommation plus durables, en réhabilitant des objets d’autrefois, une forme de résistance à la culture du tout-jetable.

Le Vintage Collective Market qui se tiendra les 19, 20 et 21 avril au Collège Saint-Sauveur, Badaro, réunira des artistes qui privilégient la collaboration, l’interaction et le partage. Des artistes et des collectionneurs mettront à profit les bienfaits de la coopération en rendant l’art accessible au grand public.