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Dernières Infos - Peine de mort

Iran : cinq « prisonniers politiques » exécutés, selon des ONG


Iran : cinq « prisonniers politiques » exécutés, selon des ONG

Une femme passe devant une peinture murale représentant un véhicule aérien sans pilote (UAV, ou drone) de l'US Air Force, peinte sur les murs extérieurs de l'ancienne ambassade américaine à Téhéran, familièrement appelée « Spy Den » (repaire des espions), le 8 avril 2025. Photo AFP/ATTA KENARE

Cinq hommes accusés d'appartenir à des groupes musulmans sunnites interdits ont été exécutés en Iran, selon des ONG les décrivant comme des « prisonniers politiques » condamnés à mort à l'issue d'un procès inéquitable. Les cinq hommes ont été pendus mercredi à la prison de Vakilabad, à Machhad, ville de l'est du pays, sans que leurs familles aient été prévenues à l'avance ou aient eu la possibilité de leur rendre une dernière visite, a indiqué dans un communiqué l'organisation Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège.

« Ces prisonniers ont été soumis à la torture et condamnés à mort à l'issue d'un procès inéquitable », a déclaré le directeur de l'IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam, qui a qualifié les cinq hommes de « prisonniers politiques ». Quatre d'entre eux appartenaient à la communauté musulmane sunnite d'Iran, un groupe minoritaire dans la République islamique à majorité chiite.

L'un des hommes exécutés était chiite. Tous avaient été arrêtés en 2015 dans le cadre d'une affaire remontant à dix ans et condamnés pour « baghi », accusation de « rébellion » selon la loi islamique iranienne, en raison de leur appartenance à des groupes musulmans sunnites interdits. Trois de leurs coaccusés dans la même affaire ont également été exécutés en décembre 2020.

« Cinq hommes de plus sont morts (...) après des procès fictifs qui n'avaient aucun semblant de légalité ou d'équité », a déclaré Behnam Daraeizadeh, chercheur au Centre pour les droits de l'homme en Iran (CHRI), dont le siège est à New York. L'agence de presse Human Rights Activists News Agency (HRANA), basée aux Etats-Unis, a indiqué pour sa part que les familles n'avaient appris les exécutions que par des appels téléphoniques et qu'elles attendaient toujours à l'extérieur de la prison de recevoir les corps de leurs proches.

L'Iran, pays du monde qui applique le plus souvent la peine de mort après la Chine, a déjà exécuté 245 personnes cette année, selon l'IHR, qui a mis en garde contre une augmentation inquiétante du nombre d'exécutions.

Cinq hommes accusés d'appartenir à des groupes musulmans sunnites interdits ont été exécutés en Iran, selon des ONG les décrivant comme des « prisonniers politiques » condamnés à mort à l'issue d'un procès inéquitable. Les cinq hommes ont été pendus mercredi à la prison de Vakilabad, à Machhad, ville de l'est du pays, sans que leurs familles aient été prévenues à l'avance ou aient eu la possibilité de leur rendre une dernière visite, a indiqué dans un communiqué l'organisation Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège.« Ces prisonniers ont été soumis à la torture et condamnés à mort à l'issue d'un procès inéquitable », a déclaré le directeur de l'IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam, qui a qualifié les cinq hommes de « prisonniers politiques ». Quatre d'entre eux...