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Politique - 50 ans de la guerre civile au liban

Guerre civile au Liban : ils avaient 18 ans et voulaient « défendre leur quartier »

Ils avaient 18 ans lorsqu’ils ont pris les armes pour « défendre leur quartier ». Élie Bou Malham au sein des Forces libanaises et Mohammad Ali Tayyara auprès du Fateh. Deux hommes, deux destins, des regrets...

Guerre civile au Liban : ils avaient 18 ans et voulaient « défendre leur quartier »

À gauche, Élie Bou Malham, ex-combattant FL. À droite, Mohammad Tayyara, ex-combattant Fateh. Photos Matthieu Karam, montage Jaimee Lee Haddad

C’est l’histoire d’un môme de Hadeth qui filait en douce jusqu’à Starco pour écouter les étudiants Kataëb débattre du Liban à sauver. C’est aussi celle d’un jeune de Beyrouth, à peine plus vieux, qui a empoigné maladroitement une kalachnikov alors que les copains, eux, avaient déjà rejoint les Palestiniens. Un an à peine les sépare. Ils ne se sont jamais croisés. Pour Élie, les fedayin, avec leurs camps et leurs armes, sont une ombre qui grandit, prête à engloutir son monde. Pour Mohammad, ce sont les chrétiens qui veulent rayer le sien de la carte. Si le hasard les avait jetés l’un contre l’autre sur la ligne verte, un bout de ferraille ou une balle aurait tranché : l’un serait tombé, l’autre aurait continué, les mains tachées. Cinquante ans après, vouloir confronter leurs récits pour décrypter cette guerre qui a dévoré ses propres...
C’est l’histoire d’un môme de Hadeth qui filait en douce jusqu’à Starco pour écouter les étudiants Kataëb débattre du Liban à sauver. C’est aussi celle d’un jeune de Beyrouth, à peine plus vieux, qui a empoigné maladroitement une kalachnikov alors que les copains, eux, avaient déjà rejoint les Palestiniens. Un an à peine les sépare. Ils ne se sont jamais croisés. Pour Élie, les fedayin, avec leurs camps et leurs armes, sont une ombre qui grandit, prête à engloutir son monde. Pour Mohammad, ce sont les chrétiens qui veulent rayer le sien de la carte. Si le hasard les avait jetés l’un contre l’autre sur la ligne verte, un bout de ferraille ou une balle aurait tranché : l’un serait tombé, l’autre aurait continué, les mains tachées. Cinquante ans après, vouloir confronter leurs récits pour...
commentaires (6)

Très bel article. Important de ne pas oublier aux travers de gens qui ont vécu ces moments douloureux

Jean Louis Prevost

10 h 12, le 13 avril 2025

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Commentaires (6)

  • Très bel article. Important de ne pas oublier aux travers de gens qui ont vécu ces moments douloureux

    Jean Louis Prevost

    10 h 12, le 13 avril 2025

  • Mais excusez moi Mme Hayek. Les 2 parties ne défendaient pas leurs quartiers. Il faut être clair pour que la nouvelle génération ne soit pas confuse et qu'ell sache la réalité. Il y avait un AGRESSEUR et un AGRESSÉ. Il suffit de regarder lrs endroits où les évènement ont eu lieu: Dekwéneh, Ain el Remmaneh, Achrafieh, Hadath, Zahlé,...Mais quel quartier défendait ce Monsieur Tayyara ? Mais M Arafat l'a déclaré: La route de Jérusalem passe par Jounieh. Il fallait mieux que M Tayyara aille combattre directement à Jérusalem ou plutôt ne l'avoir pas quitté comme font les maronites depuis 1600 ans

    Oscar

    17 h 04, le 09 avril 2025

  • 1) GUERRE CIVILE = ARAFAT ! + DES FANATIQUES SUNNITES. 2) GUERRES CATASTROPHIQUES = NASRALLAH ! + DES FANATIQUES CHIITES.3) GUERRES INTER-CHRETIENNES CIVILES = 3A-OUUN + DES SAINTS STUPIDES CHRETIENS.

    LA LIBRE EXPRESSION : LE PAYS EST EN DANGER.

    10 h 59, le 09 avril 2025

  • Ils ont été pris dans le tourbillon de la guerre qui a souvent commencé dans leurs quartiers, c'est surtout aux zaims qu'ils faut en vouloir plus qu'à des ados embrigadés même si ça n'excuse pas tout.

    Charbel Moussalem

    10 h 57, le 09 avril 2025

  • pas de commentaires relatifs aux combattants.... mais bien aux politiques parmi lesquels l'appartenance au Liban n'est encore pas prouvee a ce jour !

    L’acidulé

    09 h 42, le 09 avril 2025

  • Merci Caroline Hayek.

    CHAHINE Omaya

    08 h 35, le 09 avril 2025

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