
Des personnes agitent des drapeaux alors qu'elles se rassemblent sur une place pour commémorer le 10e anniversaire de la prise d'Idlib à l'armée de l'ancien président Bachar el-Assad par les forces de l'opposition en 2015, dans la ville d'Idlib, dans le nord de la Syrie, le 28 mars 2025. Photo AFP/OMAR HAJ KADOUR
Le nouveau gouvernement syrien a assuré vendredi qu'il « étudiait de près » un rapport d'Amnesty International l'exhortant à enquêter sur des massacres en mars de Syriens alaouites, minorité dont est issu le président déchu Bachar el-Assad.
Début mars, les régions du littoral dans l'ouest de la Syrie ont été le théâtre des pires tueries depuis la prise du pouvoir début décembre par une coalition dirigée par des islamistes. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plus de 1.700 civils, en grande majorité des alaouites ont été tués.
Dans une déclaration publiée vendredi, le nouveau pouvoir syrien a affirmé qu'il « étudiait de près le rapport d'Amnesty sur les événements de la côte syrienne » et les « conclusions préliminaires qu'il contient ». « Il appartient à la commission nationale indépendante d'enquête et d'établissement des faits de les évaluer, conformément au mandat, à l'indépendance et aux vastes pouvoirs qui lui ont été conférés par décret présidentiel », a-t-il ajouté.
Amnesty avait demandé jeudi aux autorités syriennes de veiller à ce que les responsables de ces massacres soient poursuivis en justice, évoquant de possibles de « crimes de guerre ».
Damas a accusé les partisans armés de l'ex-président Assad d'avoir déclenché les violences en attaquant les nouvelles forces de sécurité. Les nouvelles autorités emmenées par le président par intérim, Ahmad el-Chareh, déplorent « l'incapacité du rapport (d'Amnesty) à reconnaître ou à prendre pleinement en compte le contexte plus large des événements ».
Les violences ont commencé par un « assaut prémédité » des « restes de l'ancien régime, visant le personnel de l'armée et de la sécurité intérieure », assure-t-il. Dans le chaos qui s'en est suivi, « des actes de représailles et de graves violations ont eu lieu », a-t-il ajouté, promettant que ces actes feraient l'objet d'une enquête et qu'un rapport serait publié dans un délai d'un mois.
Lundi, douze autres civils, en majorité des alaouites, ont été tués par des hommes armés dans l'ouest et le centre de la Syrie selon l'OSDH.
Le nouveau gouvernement syrien a assuré vendredi qu'il « étudiait de près » un rapport d'Amnesty International l'exhortant à enquêter sur des massacres en mars de Syriens alaouites, minorité dont est issu le président déchu Bachar el-Assad.Début mars, les régions du littoral dans l'ouest de la Syrie ont été le théâtre des pires tueries depuis la prise du pouvoir début décembre par une coalition dirigée par des islamistes. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plus de 1.700 civils, en grande majorité des alaouites ont été tués.Dans une déclaration publiée vendredi, le nouveau pouvoir syrien a affirmé qu'il « étudiait de près le rapport d'Amnesty sur les événements de la côte syrienne » et les « conclusions préliminaires qu'il contient »....