Des affiches électorales dans la banlieue sud de Beyrouth, avant les législatives de 2022. Louai Béchara/Photo d'archives AFP
Neuf ans après les dernières élections locales, les Libanais seront conviés aux urnes le mois prochain. En soi, le scrutin peut paraître sans grands enjeux, les conseils municipaux n'ayant pas de vraies prérogatives, et les familles jouant parfois un rôle plus important que les partis, notamment dans les villages. Mais en pleine reconfiguration politique, et à un an des législatives, le résultat des municipales permettra de jauger le poids populaire des différents protagonistes. C'est surtout le cas pour le Hezbollah, qui se trouve autant face à une opportunité qu'à un défi. Donné pour mort après la guerre contre Israël, qui a décapité son leadership, liquidé son arsenal et martyrisé sa rue, le parti chiite joue sa survie politique et a désespérément besoin d'une démonstration de force populaire.D'habitude, le scrutin...
Neuf ans après les dernières élections locales, les Libanais seront conviés aux urnes le mois prochain. En soi, le scrutin peut paraître sans grands enjeux, les conseils municipaux n'ayant pas de vraies prérogatives, et les familles jouant parfois un rôle plus important que les partis, notamment dans les villages. Mais en pleine reconfiguration politique, et à un an des législatives, le résultat des municipales permettra de jauger le poids populaire des différents protagonistes. C'est surtout le cas pour le Hezbollah, qui se trouve autant face à une opportunité qu'à un défi. Donné pour mort après la guerre contre Israël, qui a décapité son leadership, liquidé son arsenal et martyrisé sa rue, le parti chiite joue sa survie politique et a désespérément besoin d'une démonstration de force...
En lisant cet article, nous irons jusqu’à croire que les chiites, exaspérés par la guerre destructrice, vont aller tout droit voter pour Samir Geagea ou Sami Gemayel dans les villages mixtes.
12 h 14, le 05 avril 2025