Bis repetita. À peu près une semaine après un incident similaire, des roquettes ont de nouveau été tirées vendredi depuis le Liban-Sud vers le nord d’Israël, sans qu’aucun groupe ne revendique l’opération. Un des projectiles a été intercepté, tandis que l’autre a atterri en territoire libanais. Malgré l’aspect « pétard mouillé » de cette démarche, la riposte de Tel-Aviv était particulièrement musclée. En plus d’une salve de bombardements meurtriers au Liban-Sud, l’armée israélienne a frappé la banlieue de Beyrouth, pour la première fois depuis l’accord de cessez-le-feu conclu en novembre. Ce second tir anonyme n’a pas seulement donné à Israël un prétexte pour frapper les alentours de la capitale. Il a aussi fragilisé la position du Liban officiel, qui pousse depuis des semaines sur la scène internationale pour un retrait des troupes...