Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a reconnu mercredi comme une « grosse erreur » le fait d'avoir inclus un journaliste dans un groupe d'échanges de responsables américains discutant de frappes contre les Houthis au Yémen.

« De toute évidence, quelqu'un a fait une erreur - une grosse erreur - et a ajouté un journaliste. Je n'ai rien contre les journalistes, mais vous n'êtes pas censés être sur cette chose », a déclaré M. Rubio lors d'une conférence de presse à Kingston, en Jamaïque.

« Je pense qu'il y aura des réformes et des changements pour que cela ne se reproduise plus jamais », a-t-il ajouté.

M. Rubio n'a pas attribué de responsabilité, mais il a rapidement fait remarquer qu'il n'avait participé que deux fois à la discussion, une fois pour désigner un représentant et une autre fois après que le gouvernement américain eut annoncé publiquement les frappes sur le Yémen.

« Le Pentagone et toutes les personnes impliquées m'ont assuré qu'aucune des informations contenues dans ce document, même si elles n'étaient pas destinées à être divulguées (...) mais qu'aucune des informations contenues dans ce document n'a à aucun moment menacé l'opération ou la vie de nos militaires », a encore affirmé M. Rubio.

Le magazine américain The Atlantic a publié mercredi le plan de frappes de l'armée américaine contre les Houthis au Yémen, dont son rédacteur en chef a été le destinataire accidentel.