Rechercher
Rechercher

Politique - 50 ans de la guerre civile au liban

1991, amnistie générale : comment le Liban s’est condamné à l’hypermnésie

Le samedi noir, les massacres de la Quarantaine et de Damour, la guerre de la Montagne et même la fusillade du bus… Au lendemain de la guerre, tout devait disparaître. Mais plusieurs décennies après le vote de la loi, le Liban n’arrive toujours pas à oublier.

1991, amnistie générale : comment le Liban s’est condamné à l’hypermnésie

Illustration Jaimee Lee Haddad / L'Orient - Le Jour

Il ne faut pas « leur faire de mauvais procès » 30 ans plus tard. Le Liban d’après-guerre n’avait pas d’autre choix. Nous sommes en 1990, et dans les rues, pas l’ombre d’un gendarme. Cela fait déjà plusieurs années que les rideaux des commissariats sont tombés. Les Palais de justice aussi ne servent plus à grand-chose. Pas d’électricité, pas d’écoles ni d’hôpitaux… Alors qu’il se remet debout après 15 ans d’une guerre sanglante et fratricide, le pays constate avec effroi l’ampleur du vide.Il y a bien un président de la République, Élias Hraoui, et son Premier ministre, Omar Karamé. Mais ceux-ci gouvernent une coquille vide. Un État fantôme, sans aucun moyen financier ni de pouvoir : même l’armée avait fini par faire faux bond, implosant en une multitude de milices à travers le territoire. « Tout ce qu’il nous restait, c’était notre...
Il ne faut pas « leur faire de mauvais procès » 30 ans plus tard. Le Liban d’après-guerre n’avait pas d’autre choix. Nous sommes en 1990, et dans les rues, pas l’ombre d’un gendarme. Cela fait déjà plusieurs années que les rideaux des commissariats sont tombés. Les Palais de justice aussi ne servent plus à grand-chose. Pas d’électricité, pas d’écoles ni d’hôpitaux… Alors qu’il se remet debout après 15 ans d’une guerre sanglante et fratricide, le pays constate avec effroi l’ampleur du vide.Il y a bien un président de la République, Élias Hraoui, et son Premier ministre, Omar Karamé. Mais ceux-ci gouvernent une coquille vide. Un État fantôme, sans aucun moyen financier ni de pouvoir : même l’armée avait fini par faire faux bond, implosant en une multitude de milices à travers le territoire....
commentaires (1)

Fares Bouez! U.N. autre beau fils qui a bien su monnayer certaines attributions de son domaine. Bien loin, très loin du grand homme que fut son père. Ses 15 minutes sont vite passés et oubliés

Zampano

21 h 27, le 15 avril 2025

Commenter Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Fares Bouez! U.N. autre beau fils qui a bien su monnayer certaines attributions de son domaine. Bien loin, très loin du grand homme que fut son père. Ses 15 minutes sont vite passés et oubliés

    Zampano

    21 h 27, le 15 avril 2025

Retour en haut