La Fédération des enseignants du primaire et du complémentaire dans les écoles publiques a confirmé, dans un communiqué, sa décision de faire grève le lundi 24 et le mercredi 25 mars, puis d'organiser un sit-in devant le ministère de l'Éducation le jeudi 26 mars à midi.

« La Fédération des enseignants a estimé que le ministère de l'Éducation n'a pas pris l'initiative de trouver des solutions aux demandes qu'elle avait précédemment soumises dans une lettre écrite à la ministre il y a quelques jours. Par conséquent, la responsabilité de la poursuite de la crise incombe au ministère », a écrit le syndicat. Il a appelé tous les enseignants souhaitant faire valoir leurs droits vis-à-vis de l'État à se joindre à la grève et au sit-in. Ces revendications concernent principalement les salaires, qui n'ont pas été ajustés pour compenser totalement la dépréciation de la livre libanaise qui s'est produite pendant la crise.

La ministre libanaise de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Rima Karamé, avait affirmé samedi avoir bien entendu les revendications salariales des enseignants, alors que les syndicats des enseignants contractuels ont appelé à une journée de grève le 24 mars, baptisée « lundi de colère ».