La situation a failli déraper. Samedi matin, trois roquettes tirées depuis le Liban-Sud ont été interceptées au-dessus de la localité de Metoula, dans le nord d’Israël, mettant en péril le statu quo instauré par l’accord de cessez-le-feu de novembre dernier ayant mis fin à la guerre entre l’État hébreu et le Hezbollah. Si Tel-Aviv ne cesse de violer l’accord, cette attaque est la première de cette envergure menée à partir du sol libanais depuis cette entente, à l’exception du tir d’une roquette contre les fermes contestées de Chebaa et l’envoi d’un drone de reconnaissance. D’ailleurs, à la différence des deux opérations précitées, qui ont été revendiquées par le Hezbollah, l’attaque de samedi est restée sans filiation. Dans un communiqué, le parti chiite s’en est même lavé les mains, affirmant respecter le cessez-le-feu et se ranger...