Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Crise migratoire avec Trump

Le Venezuela annonce de nouveaux rapatriements depuis les États-Unis

Le Venezuela annonce de nouveaux rapatriements depuis les États-Unis

Le président vénézuélien Nicolas Maduro (C) s'entretient avec des proches de 238 Vénézuéliens déportés dans une prison de haute sécurité au Salvador, au palais présidentiel de Miraflores, à Caracas, le 20 mars 2025. Photo AFP/ PRESIDENCE VENEZUELIENNE / HANDOUT

Le Venezuela a annoncé samedi avoir convenu avec Washington de reprendre le rapatriement en avion de migrants vénézuéliens à partir des Etats-Unis, une semaine après l'expulsion du territoire américain vers une prison au Salvador de Vénézuéliens accusés d'appartenir à des gangs criminels.

« Dans le but d'assurer le retour de nos compatriotes en protégeant leurs droits humains, nous avons convenu avec le gouvernement américain de reprendre le rapatriement des migrants vénézuéliens avec un premier vol demain, dimanche 23 mars », peut-on lire dans le communiqué signé par Jorge Rodriguez, le président de l'Assemblée nationale et chef des négociateurs avec les Américains.

« Migrer n'est pas un crime et nous n'aurons de cesse d'obtenir le retour de tous ceux qui le demandent et de sauver nos frères enlevés au Salvador », conclut le texte.  Un avion transportant 300 migrants, qui voulaient rallier les Etats-Unis mais étaient bloqués au Mexique, a atterri jeudi à Caracas tandis que les vols de migrants à partir des Etats-Unis étaient suspendus. 

Cinquième vol vers le Venezuela

Le vol de dimanche sera le cinquième de migrants vers le Venezuela depuis que Donald Trump est à nouveau à la Maison Blanche. Le gouvernement de gauche de Nicolas Maduro avait convenu avec lui de rapatrier les migrants vénézuéliens. Il n'y avait pas eu de tels vols depuis que M. Trump avait révoqué fin février la licence accordée par l'ancien président Joe Biden au groupe pétrolier américain Chevron pour travailler au Venezuela malgré les sanctions prises contre ce pays. 

Et dimanche 16 mars, Washington a envoyé au Salvador 238 Vénézuéliens accusés d'être des membres du gang vénézuélien Tren de Aragua, une multinationale du crime, qualifié de « groupe terroriste » par le président américain. Ces Vénézuéliens ont été transférés dans la gigantesque prison de haute sécurité que le chef de l'Etat salvadorien Nayib Bukele a aménagée pour incarcérer les membres de gangs dans son pays. Caracas réclame leur libération.

Jeudi, le jour où l'avion en provenance du Mexique s'est posé, Washington avait souligné que les vols de rapatriement de migrants vénézuéliens des Etats-Unis vers Caracas n'avaient pas repris : « Comme prévu, Nicolas Maduro et ses acolytes continuent de mentir (...). Maduro doit cesser de mentir et programmer des vols de rapatriement réguliers et hebdomadaires ». 

Washington n'a pas reconnu la dernière réélection de M. Maduro, en juillet, à la présidence du Venezuela où l'opposition, qui crie la fraude, revendique la victoire. Les Etats-Unis ont imposé des sanctions à ce pays après la réélection en 2018 de M. Maduro à l'issue d'un scrutin boycotté par l'opposition et le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a menacé de les durcir.  

Les deux pays ont rompu leurs relations officielles en 2019. Quelque huit millions de Vénézuéliens qui ont fui, en quête d'une vie meilleure, la grave crise économique et politique que traverse leur pays depuis 2014 avec une contraction du PIB de 80% entre 2013 et 2022.


Le Venezuela a annoncé samedi avoir convenu avec Washington de reprendre le rapatriement en avion de migrants vénézuéliens à partir des Etats-Unis, une semaine après l'expulsion du territoire américain vers une prison au Salvador de Vénézuéliens accusés d'appartenir à des gangs criminels.« Dans le but d'assurer le retour de nos compatriotes en protégeant leurs droits humains, nous avons convenu avec le gouvernement américain de reprendre le rapatriement des migrants vénézuéliens avec un premier vol demain, dimanche 23 mars », peut-on lire dans le communiqué signé par Jorge Rodriguez, le président de l'Assemblée nationale et chef des négociateurs avec les Américains.« Migrer n'est pas un crime et nous n'aurons de cesse d'obtenir le retour de tous ceux qui le demandent et de sauver nos...