
Une frappe israélienne sur Sejoud, dans le sud du Liban, le 22 mars 2025. Photo AFP / Rabih Daher
Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a appelé samedi toutes les parties au Liban à ne pas « créer de prétextes pour l'ennemi » israélien et à « se rallier à l'État et ses institutions », notamment militaires, après les tirs de roquettes en provenance du Liban-Sud vers Israël. Une déclaration inédite vis-à-vis notamment du Hezbollah et de son arsenal.
« Tous les Libanais, en particulier les forces politiques, doivent purifier leur discours politique, se rallier à l'État et à ses institutions constitutionnelles, judiciaires, militaires et sécuritaires, et être conscients des dangers résultant de la création de prétextes pour l'ennemi en attisant les conflits », a écrit le chef du législatif dans un communiqué.
M. Berry a appelé, en outre, l'armée libanaise, les autorités judiciaires et sécuritaires ainsi que le comité de surveillance de l'application du cessez-le-feu à « accélérer leur enquête sur les circonstances » des tirs de roquettes. « Le premier et dernier bénéficiaire de l'entraînement du Liban et de la région dans une spirale de violence majeure est Israël et ses organismes sécuritaires et militaires », a-t-il ajouté, soulignant que l'État hébreu s'est rendu coupable de plus de 1.500 violations du cessez-le-feu » entré en vigueur le 27 novembre 2024, « alors que le Liban et sa résistance se sont engagés pleinement à toutes les dispositions de cet accord ».
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