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Sit-in des chiffonniers au port de Tripoli pour protester contre l'arrêt forcé de leurs activités par le mohafez

Sit-in des chiffonniers au port de Tripoli pour protester contre l'arrêt forcé de leurs activités par le mohafez

La protestation des chiffonniers au port de Tripoli, le 21 mars 2025. Photo ANI

Des propriétaires de chiffonneries à Tripoli ont organisé vendredi un sit-in devant le port de la ville pour protester contre une décision du mohafez du Liban-Nord, Ramzi Nohra, ordonnant la fermeture de ces établissements où des pneus sont brûlés de manière récurrente. Cette pratique, qui permet de récupérer les fils de cuivre présents dans les pneus pour les revendre, constitue un véritable fléau écologique pour la ville et a déjà été dénoncée à plusieurs reprises.

Présent au sit-in, le président de l'Union des syndicats ouvriers du Liban-Nord, Chadi el-Sayed, a estimé que « les travailleurs et les propriétaires de dépôts sont victimes d’une injustice de la part du gouverneur » et que « de nombreux travailleurs et leurs familles en souffriront ». « Cette décision pèse lourdement sur les dépôts qui respectent la loi et les réglementations », a-t-il encore dénoncé. Enfin, il a menacé d’une « escalade si ces dépôts ne sont pas rouverts rapidement », appelant à « une nouvelle décision avant la fête ».

Les propriétaires de chiffonneries de Tripoli avaient coupé mercredi l'autoroute reliant la grande ville du Liban-Nord au secteur de Beddaoui, ainsi que plusieurs routes adjacentes, pour protester contre la décision du mohafez, fondée sur les plaintes des habitants ainsi que sur les risques pour la santé et l'environnement.

La semaine dernière, au moins trois incendies de grande ampleur ont été signalés en plein cœur de Tripoli. Les chiffonniers incinèrent, dans des décharges sauvages situées en zone urbaine, un mélange de pneus, de câbles électriques, de ferraille et de déchets plastiques ou métalliques pour en extraire du cuivre ou du fer, avant de les revendre pour quelques poignées de dollars.

À chaque feu, des odeurs nauséabondes se propagent dans toute la ville, rendant l’air irrespirable pendant plusieurs heures, voire plus dans les quartiers voisins des lieux d’incinération.

Des propriétaires de chiffonneries à Tripoli ont organisé vendredi un sit-in devant le port de la ville pour protester contre une décision du mohafez du Liban-Nord, Ramzi Nohra, ordonnant la fermeture de ces établissements où des pneus sont brûlés de manière récurrente. Cette pratique, qui permet de récupérer les fils de cuivre présents dans les pneus pour les revendre, constitue un véritable fléau écologique pour la ville et a déjà été dénoncée à plusieurs reprises.Présent au sit-in, le président de l'Union des syndicats ouvriers du Liban-Nord, Chadi el-Sayed, a estimé que « les travailleurs et les propriétaires de dépôts sont victimes d’une injustice de la part du gouverneur » et que « de nombreux travailleurs et leurs familles en souffriront ». « Cette décision pèse lourdement sur les dépôts...