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Politique - Éclairage

En plein rééquilibrage local et régional, le come-back sunnite fait ses premiers pas

Après la chute de Bachar el-Assad, les municipales arrivent à point pour rétablir le rôle central de la communauté dans le jeu politique libanais. 

En plein rééquilibrage local et régional, le come-back sunnite fait ses premiers pas

Les principaux barons sunnites réunis chez l’ancien Premier ministre Nagib Mikati, à Tripoli, le 14 mars 2025. Photo issue du compte X de l’ancien Premier ministre

Cela faisait plus de 25 ans que Dar el-Fatwa avait interrompu la tradition. La semaine dernière, le mufti de la République, Abdel Latif Deriane, a organisé un iftar à Beyrouth regroupant les trois présidents (Joseph Aoun, Nawaf Salam et Nabih Berry), en plus des principaux responsables de parti, des dignitaires religieux et de nombreux ambassadeurs. Cet événement a redonné – l’espace de quelques heures – à la communauté un rôle central sur l’échiquier politique. Quelques jours plus tôt, à Tripoli, l’ancien Premier ministre Nagib Mikati accueillait chez lui une large réunion intersunnite, regroupant ses homologues Fouad Siniora et Tammam Salam ainsi que plusieurs députés et poids lourds de la communauté, dont Bahia Hariri, qui représente le principal leader sunnite Saad Hariri. Celui-ci lui a implicitement passé le flambeau le mois...
Cela faisait plus de 25 ans que Dar el-Fatwa avait interrompu la tradition. La semaine dernière, le mufti de la République, Abdel Latif Deriane, a organisé un iftar à Beyrouth regroupant les trois présidents (Joseph Aoun, Nawaf Salam et Nabih Berry), en plus des principaux responsables de parti, des dignitaires religieux et de nombreux ambassadeurs. Cet événement a redonné – l’espace de quelques heures – à la communauté un rôle central sur l’échiquier politique. Quelques jours plus tôt, à Tripoli, l’ancien Premier ministre Nagib Mikati accueillait chez lui une large réunion intersunnite, regroupant ses homologues Fouad Siniora et Tammam Salam ainsi que plusieurs députés et poids lourds de la communauté, dont Bahia Hariri, qui représente le principal leader sunnite Saad Hariri. Celui-ci lui a implicitement...
commentaires (5)

Achraf Rifi !!! Le sunnite le plus patriotes au Liban

Rize Lb

10 h 16, le 23 mars 2025

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Commentaires (5)

  • Achraf Rifi !!! Le sunnite le plus patriotes au Liban

    Rize Lb

    10 h 16, le 23 mars 2025

  • Les sunnites attendent toujours de voir qui sera le vainqueur pour se ranger derrière lui et jouaient aux libanais oubliés. Nous ne les avons pas vu rassemblés pour combattre les usurpateurs de notre pays durant toutes ces décennies de division et de guerres injustifiées. Ils se sont divisés afin de garder un point de retour avec celui qui gagnerait la bataille, qui qu’il soit, pour aussitôt retourner leurs vestes et faire semblant d’être unis pour sauver le pays. C’est le même scénario qui se répète depuis des décennies. Ils sont loin d’être fiables et encore moins patriotes. Suffit les mens

    Sissi zayyat

    11 h 26, le 22 mars 2025

  • Au Liban, les partis politiques n’existent pas. Chacun d’entre eux étant intrinsèquement relié à sa communauté par un cordon ombilical. Dans un panier de crabes, il est impossible de construire un État fort et moderne.

    Hitti arlette

    12 h 29, le 21 mars 2025

  • Il faudrait que les Sunnites souverainistes leurs donnent une leçon aux prochaines élections quelles qu'elles soient et votent pour des gens plus responsables. Çà suffit les mous et les peureux! Nous avons besoins d'hommes et de femmes d’état pas de chiffes molles!

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    09 h 43, le 21 mars 2025

  • "Marginalisation politique des Sunnites"? J'esperes que vous blaguez! Personne ne les a marginalisé! Leurs représentants politiques après une pléthores de mauvaises décisions ont quitté d'eux même la scène car, comme toujours, ils ne sont pas foutus de tenir une confrontation avec courage. Ils ont laisse les Chrétiens du 14 Mars seuls faces au Hezbollah. C'est une tradition chez eux de toujours se cacher derrière les autres. Ils l'ont fait avec les palestiniens, puis les Syriens, puis le Hezbollah et maintenant quoi ils s'attendent a reprendre la main alors qu'ils ne le méritent pas?

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    09 h 41, le 21 mars 2025

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