Illustration Jaimee Haddad
Ibrahim* ne veut plus entendre parler de politique. Le dos courbé, la voix basse, cet ancien haut responsable de Hay’at Tahrir el-Cham fait pourtant partie de ceux ayant tout misé sur la révolution syrienne dès les premiers jours. Pendant plus d’une décennie, l’homme évolue au cœur des cercles rebelles, témoin privilégié des dynamiques de groupe et des luttes intestines qui font et défont les alliances dans les régions échappant au contrôle de Damas. Treize ans après les premières manifestations antirégime, alors que tout semble désormais possible dans le pays, c’est pourtant depuis la périphérie qu’il observe la suite de l’histoire.Ce qu’il s’est passé entre-temps, il aimerait le raconter. Mais l’homme est tiraillé. D’un côté, il sait devoir rester discret pour éviter les ennuis avec les nouvelles autorités. Le jihadiste vient de...
Ibrahim* ne veut plus entendre parler de politique. Le dos courbé, la voix basse, cet ancien haut responsable de Hay’at Tahrir el-Cham fait pourtant partie de ceux ayant tout misé sur la révolution syrienne dès les premiers jours. Pendant plus d’une décennie, l’homme évolue au cœur des cercles rebelles, témoin privilégié des dynamiques de groupe et des luttes intestines qui font et défont les alliances dans les régions échappant au contrôle de Damas. Treize ans après les premières manifestations antirégime, alors que tout semble désormais possible dans le pays, c’est pourtant depuis la périphérie qu’il observe la suite de l’histoire.Ce qu’il s’est passé entre-temps, il aimerait le raconter. Mais l’homme est tiraillé. D’un côté, il sait devoir rester discret pour éviter les ennuis avec les...
Les massacres du djebel Alaouite me font penser a la guerre de la montagne (harb al jabal).
21 h 05, le 10 mars 2025