L’intervention du chef des Kataëb, Samy Gemayel, mercredi soir lors du vote de confiance au Parlement, a été saluée par de nombreux observateurs et protagonistes. Le député du Metn s’est en effet démarqué en consacrant la totalité de son intervention à un appel pour la tenue d’une « conférence nationale de vérité et de réconciliation » afin de « mettre sur la table les appréhensions de toutes les composantes politiques » dans le but de pouvoir « édifier un État ». Un chantier qui devrait, selon lui, commencer par le désarmement du Hezbollah en vue de « garantir l’égalité entre Libanais ». Le chef des Kataëb a confié cette mission au président de la République, Joseph Aoun, et chef du législatif, Nabih Berry. Mais à quoi faut-il s’attendre concrètement ? Pour le moment, la réponse est entourée de flou. Mais ce qui est sûr, c’est qu’une...