Le gouvernement de Nawaf Salam – qui regroupe l’écrasante majorité des composantes politiques – devrait obtenir la confiance du Parlement à l’issue du débat ouvert mardi et devant conduire à un vote mercredi. Certes, cela a de quoi rendre les longues heures consacrées au débat de confiance (plus de 70 députés ont demandé la parole, principalement à cause de la retransmission des débats en direct) un exercice futile. Mais ces interventions reflètent les nouveaux positionnements politiques, à la lumière des derniers développements sur la scène libanaise, à commencer par la guerre entre Israël et le Hezbollah. Celui-ci a, en effet, tracé les grandes lignes de la prochaine phase, principalement axée sur l’apaisement et son retour progressif au sein de l’État. D'où sa décision d'accorder la confiance au gouvernement, en dépit des...