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Scholz évoque l'objectif d'une Syrie "libre et sûre" lors d'un appel avec le président par interim

Scholz évoque l'objectif d'une Syrie

Un homme conduit une moto dans le camp de déplacés d'Atme, à la périphérie d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, le 5 février 2025, près de deux mois après que les rebelles islamistes ont renversé le président syrien Bashar el-Assad. Photo AFP/BAKR ALKASEM

Le chancelier Olaf Scholz a évoqué l'objectif d'une Syrie « libre et sûre pour tous les pans de la population » lors d'un appel téléphonique d'une heure vendredi avec le président syrien par interim Ahmad el-Chareh, a indiqué son porte-parole.

Les deux dirigeants « sont convenus qu'il était maintenant nécessaire d'engager un processus politique » incluant « tous les Syriens, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse », a ajouté la chancellerie dans un communiqué.

M. Scholz « a félicité le peuple syrien d'avoir réussi à mettre fin au règne de terreur du régime Assad », selon la même source.

C'est le premier échange officiel entre les deux dirigeants depuis la nomination la semaine dernière d'Ahmad el-Chareh comme président par interim pour la période de transition en Syrie.

Mercredi, Ahmad el-Chareh a reçu l'appel du président français Emmanuel Macron.

L'Allemagne est « prête à soutenir la reconstruction de la Syrie » afin qu'elle « puisse devenir une patrie libre et sûre pour l'ensemble de la population », a encore assuré le chancelier au nouvel homme fort syrien, selon la chancellerie.

Au lendemain de la chute de Bachar el-Assad en décembre, le débat sur l'accueil des réfugiés syriens avait ressurgi en Allemagne, qui avait annoncé comme plusieurs pays d'Europe le gel des procédures de demandes d'asile.

L'Allemagne compte environ un million de Syriens, arrivés pour la plupart après le déclenchement de la guerre civile en 2011, notamment lors de la « crise migratoire » de 2015.

Lors de son appel, M. Scholz a également « souligné l'importance de maintenir la lutte contre le terrorisme pour la sécurité en Syrie, dans la région et dans le monde entier ».

Les autorités syriennes ont promis de « punir » les auteurs d'un attentat à la voiture piégée qui a fait vingt morts lundi dans le nord de la Syrie, où des factions proturques affrontent des forces kurdes.

Mardi, en recevant pour la première fois à Ankara Ahmad el-Chareh, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit vouloir soutenir la Syrie « dans sa lutte contre toutes les formes de terrorisme, qu'il s'agisse de Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique) ou du PKK », le Parti des travailleurs du Kurdistan.

La Turquie voisine accuse les Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes), d'avoir des liens avec les séparatistes armés kurdes sur son sol et menace de lancer une opération militaire contre elles.

Le chancelier Olaf Scholz a évoqué l'objectif d'une Syrie « libre et sûre pour tous les pans de la population » lors d'un appel téléphonique d'une heure vendredi avec le président syrien par interim Ahmad el-Chareh, a indiqué son porte-parole.Les deux dirigeants « sont convenus qu'il était maintenant nécessaire d'engager un processus politique » incluant « tous...