
Ali Larijani, conseiller du Guide suprême iranien. Photo ANI
Les États-Unis et Israël veulent plonger le Moyen-Orient dans le chaos pour « assurer leurs propres intérêts », a déclaré mercredi le conseiller du Guide suprême iranien, Ali Larijani, rapporte l’agence iranienne Irna reprise par l’Agence nationale d’information (ANI, officielle) libanaise.
S’exprimant à l’issue d’un entretien avec le président du Parlement irakien Mahmoud Machhadani, à Téhéran, M. Larijani a estimé que « les événements de cette dernière année ne peuvent être considérés comme isolés, ils font partie d’un plan détestable des États-Unis pour changer la face de la région, et il semble que l’entité sioniste n’en ait été que l’instrument ».
Le responsable iranien a ajouté : « Les États-Unis voulaient abandonner la région et se concentrer sur l’encerclement de la Chine, mais à condition de faire d’Israël leur remplaçant, à n’importe quel prix. Ils planifiaient cela même avant l’opération Déluge d’al-Aqsa (exécutée par le mouvement Hamas en Israël le 7 octobre 2023, et qui a entraîné la dernière guerre avec la bande de Gaza et le Liban, ndlr). Le Hamas a fait échouer leur plan et empêché qu’Israël ne devienne le gendarme de la région. »
Assurant que le Hamas est loin d’être fini, M. Larijani a souligné qu’il fallait « rester vigilant quant aux agissements des États-Unis et de l’entité sioniste, car ils travaillent à plonger la région dans le chaos pour protéger leurs propres intérêts ».
« La solution, c’est de faire face à cette aventure par l’unité nationale dans les pays d’une part, et l’unité entre les pays de la région d’autre part », a-t-il conclu.
Un cessez-le-feu accompagné d’un échange d’otages et de prisonniers est entré en vigueur en janvier dans la bande de Gaza après plus d’un an d’une guerre féroce qui a fait plus de 60 000 morts du côté palestinien et détruit l'enclave. La guerre d’Israël au Liban contre le Hezbollah, allié de l’Iran, a conduit à un cessez-le-feu le 27 novembre 2024. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se trouve actuellement à Washington pour discuter de la situation dans la région avec la nouvelle administration américaine, qui est totalement acquise à la cause de son pays.
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