Un peu plus d'un mois après l'entrée en vigueur le 27 novembre du cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, le bilan humain des près de 14 mois d’hostilités sur le sol libanais comporte toujours plusieurs zones d’ombre. Outre les 36 personnes tuées par des frappes israéliennes au Liban-Sud depuis cette date, le Liban continue de compter ses morts à mesure que les opérations de déblayage menées dans les zones ravagées par les bombardements révèlent de nouveaux corps jusqu’ici enfouis sous les décombres. S’il est ainsi difficile d’estimer le nombre de ces disparus, malgré les requêtes de L’Orient-Le Jour auprès des autorités compétentes, la tâche s’annonce tout aussi ardue lorsqu’il s’agit de se pencher sur le pendant militaire de ce bilan. « Pas de commentaire », se contente de répondre le bureau de presse du Hezbollah à l’évocation de...