Né à Montréal de parents égyptiens, Éric Chacour est un auteur québécois. Son premier roman Ce que je sais de toi, vendu à plus de 98 000 exemplaires, est couronné par plusieurs prix prestigieux dont le Femina des lycéens 2023 et le prix des Cinq Continents de la francophonie 2024.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
L’espérance. Du moins je l’espère…
Votre qualité préférée chez un homme ?
La douceur de n’être pas ce que la société attend de lui.
Votre qualité préférée chez une femme ?
La force de n’être pas ce que la société attend d’elle.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur capacité à rire des mêmes histoires depuis des décennies, comme s’ils les découvraient chaque fois.
Votre principal défaut ?
N’avoir pas appris à désaimer. Ce n’est pas toujours un défaut, mais ce n’est pas souvent une qualité.
Votre occupation préférée ?
Une sieste, au soleil.
Votre rêve de bonheur ?
Que Feyrouz reprenne en arabe « Le Sud » de Nino Ferrer.
Quel serait votre plus grand malheur ?
La surdité : n’avoir plus de la musique qu’un souvenir.
Ce que vous voudriez être ?
Un adulte dont l’enfant que j’étais serait fier.
Le pays où vous désireriez vivre ?
L’été.
Votre couleur préférée ?
La lumière.
La fleur que vous aimez ?
La « fleur de lune » de Françoise Hardy.
L'oiseau que vous préférez ?
J’ai une certaine tendresse pour le moineau.
Vos auteurs favoris en prose ?
Michel Marc Bouchard, immense dramaturge québécois.
Vos poètes préférés ?
Jacques Brel, infiniment.
Vos héros dans la fiction ?
Hercule Poirot, sa moustache, ses petites cellules grises et sa condescendance mal contenue envers ce pauvre Capitaine Hastings.
Vos compositeurs préférés ?
Ludovico Einaudi, pour m’accompagner dans mes sessions d’écriture. Laurent Boutonnat, pour le reste.
Vos peintres favoris ?
Dalí.
Vos héros dans la vie réelle ?
Celles et ceux pour qui se lever le matin demande du courage, et qui le font. Celles et ceux qui les y aident.
Vos prénoms favoris ?
Karim, parce que ma mère me le destinait.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Tout ce qui mène à la médiocrité : l’absence de curiosité, le repli sur soi, la malhonnêteté intellectuelle. Et aussi les choux de Bruxelles, mais quand même un peu moins que ce qui précède.
Les caractères historiques que vous détestez le plus ?
Ceux qui s’imposent par la force ne m’inspirent pas de respect.
Le fait militaire que vous admirez le plus ?
Un cessez-le-feu.
La réforme que vous estimez le plus ?
Le passage du système impérial vers le système métrique, au Canada. Bien que personne ne semble avoir reçu le mémo.
L'état présent de votre esprit ?
Une certaine attente.
Comment aimeriez-vous mourir ?
Soulagé par le sentiment d’avoir vécu.
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
La composition musicale.
Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ?
Les fautes de goût. Mais qui donc est celui au goût duquel il faudrait se conformer ?
Votre devise ?
Le dollar canadien. C’était bien votre question ?