Le président du Parlement, Nabih Berry, a déclaré dans un nouvel entretien à Asharq al-Awsat que l’initiative américaine pour un cessez-le-feu au Liban a échoué car le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté la feuille de route du Liban, qui avait été convenue avec l’envoyé américain Amos Hochstein.
M. Berry a ajouté que le mouvement politique visant à résoudre la guerre en cours entre le Hezbollah et Israël a été reporté après la présidentielle américaine prévue pour le 5 novembre. Il a déclaré que cela laissait la situation au Liban « exposée aux développements sur le terrain », craignant que le Liban ne devienne « un second Gaza ».
« Amos Hochstein n’a pas communiqué avec nous depuis qu’il a quitté Israël », a ajouté Nabih Berry, notant que l’émissaire « avait promis » lors de sa précédente visite à Beyrouth qu’il se rendrait au Liban s’il voyait des éléments positifs, « mais il ne nous a informés de rien depuis qu’il a quitté Tel-Aviv ».
Mercredi, le Premier ministre sortant Nagib Mikati a exprimé l’espoir qu’un accord de cessez-le-feu avec Israël soit annoncé dans les jours à venir, alors que la chaîne publique israélienne a publié ce qu’elle a déclaré être un projet d’accord prévoyant une trêve initiale de 60 jours.
Le document, que la radio Kan en Israël a déclaré être une proposition divulguée et rédigée par les États-Unis, stipule qu’Israël retirera ses forces du Liban au cours de la première semaine du cessez-le-feu de 60 jours. Le journal ajoute que M. Berry a refusé de faire des prévisions concernant la guerre à la lumière des résultats des élections américaines.
« Amos Hochstein n’a pas communiqué avec nous depuis qu’il a quitté Israël », a ajouté Nabih Berry, notant que l’émissaire « avait promis » lors de sa précédente visite à Beyrouth qu’il se rendrait au Liban s’il voyait des éléments positifs, « mais il ne nous a informés de rien depuis qu’il a quitté Tel-Aviv ».
Enfin, M. Berry a réitéré l’adhésion du Liban à la résolution internationale 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies qui a mis fin à la guerre de 2006, une position qu’il a répétée à plusieurs preises ces dernières semaines.
Plus de 2 800 personnes ont été tuées au Liban depuis le début du conflit en octobre dernier.
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