Le pape François a demandé dimanche une fois de plus un « cessez-le-feu immédiat » au Proche-Orient ainsi que la libération des otages israéliens détenus par le Hamas, la veille du premier anniversaire de l'attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.
« Demain sera le premier anniversaire de l'attaque terroriste contre la population en Israël à laquelle je renouvelle mon soutien. N'oublions pas qu'il y a encore de nombreux otages à Gaza dont je demande la libération immédiate », a déclaré le pape après la prière de l'Angélus. « Depuis ce jour-là, le Proche-Orient a été précipité dans des souffrances de plus en plus graves, avec des actions militaires destructrices qui continuent de frapper la population palestinienne », a poursuivi le pape argentin. « Il s'agit essentiellement de civils innocents, de personnes qui doivent recevoir l'aide humanitaire nécessaire », a-t-il assuré. « Je demande un cessez-le-feu immédiat, sur tous les fronts, y compris le libanais », a poursuivi François.
Le souverain pontife a invité la communauté internationale à faire en sorte qu'il « soit mis fin à la spirale de la vengeance et que les attaques, comme celle commise par l'Iran il y a quelques jours, ne se répètent plus car elles peuvent entraîner cette région dans une guerre encore plus grande ». « Toutes les nations ont le droit d'exister en paix et en sécurité. Leurs territoires ne doivent pas être attaqués ou envahis. La souveraineté doit être respectée et garantie à travers le dialogue et la paix », a conclu le pape qui a demandé à de nombreuses reprises un cessez-le-feu, la libération des otages israéliens et une aide humanitaire accrue pour les Palestiniens.
L'attaque sans précédent du 7 octobre 2023 contre Israël par des militants palestiniens du Hamas a entraîné la mort de 1.205 personnes, principalement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens qui comprennent les otages tués en captivité. L'offensive militaire lancée par Israël en représailles a tué au moins 41.825 personnes dans la bande de Gaza, dont une majorité de civils, selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas, jugés fiables par l'ONU.
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