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Le pape loue la "capacité de dialogue" de la Chine, un "grand pays"

Le pape François (à gauche) salue les fidèles catholiques à son arrivée à l'aéroport de Changi pour son départ de Singapour, le 13 septembre 2024. Photo AFP/ROSLAN RAHMAN

Le pape François a loué vendredi la "capacité de dialogue" de la Chine, la qualifiant de "grand pays" et de "promesse pour l'Eglise", à quelques semaines du possible renouvellement d'un accord sur la nomination des évêques entre Pékin et le Saint-Siège.

"La Chine pour moi est un songe, dans le sens où je voudrais visiter la Chine qui est un grand pays", a déclaré le pape lors d'une conférence de presse dans l'avion le ramenant à Rome, après une longue tournée en Asie du Sud-Est et en Océanie.

"J'admire la Chine, je respecte la Chine, c'est un pays d'une culture millénaire, d'une capacité de dialogue et de capacité à se comprendre les uns et les autres qui va au-delà des différents systèmes qu'elle a eus", a-t-il ajouté.

"Je crois que la Chine est une promesse et une espérance pour l'Eglise", a poursuivi François, quelques semaines avant le renouvellement attendu d’un accord entre Pékin et le Saint-Siège sur la nomination des évêques.

Ce dernier, déjà renouvelé en 2020 et 2022 et dont le contenu n'a pas été rendu public, a pour objectif de rassembler les catholiques chinois scindés entre les Eglises officielles et clandestines, tout en donnant le dernier mot au pape pour nommer les évêques.

Le Vatican et la Chine n'ont pas de relations diplomatiques car le Vatican fait partie de la dizaine de pays qui reconnaissent Taïwan (officiellement "la République de Chine") au détriment de Pékin ("la République populaire de Chine").

Ils ont toutefois signé en 2018 un accord historique portant sur l'épineuse question de la nomination des évêques en Chine. Le texte est globalement appliqué. Mais certaines nominations ont été faites sans l'autorisation du pape.

La Constitution chinoise reconnaît la "liberté de croyance religieuse", c'est-à-dire celle de croire en une religion, mais pas la "liberté religieuse", aux contours plus vastes.

Le Parti communiste chinois se méfie de tout pouvoir rival qui pourrait potentiellement menacer son autorité, et les organisations religieuses en font partie.

Le pape François a loué vendredi la "capacité de dialogue" de la Chine, la qualifiant de "grand pays" et de "promesse pour l'Eglise", à quelques semaines du possible renouvellement d'un accord sur la nomination des évêques entre Pékin et le Saint-Siège.

"La Chine pour moi est un songe, dans le sens où je voudrais visiter la Chine qui est un...