Le groupe parlementaire du Courant patriotique libre (CPL) a estimé mardi qu' « attendre l'étranger pour débloquer la présidentielle est une sorte de complot », alors que le Liban est sans président depuis octobre 2022.
« Attendre l'étranger pour débloquer le dossier de la présidentielle est une sorte de complot sur une question liée à l'existence de l'Etat », ont dénoncé les députés aounistes à l'issue de leur réunion hebdomadaire, selon un communiqué publié à la fin de la réunion. Ils ont également estimé que « la vacance présidentielle persistante entraîne une désintégration accrue des institutions de l'État, au vu de l'absence de signes d'une fin imminente de la guerre en cours depuis un an à Gaza et au Liban-Sud ».
Le CPL a appelé le Parlement à « assumer ses responsabilités constitutionnelles et accomplir son devoir national pour mettre fin à la vacance et aller vers une entente sur un président consensuel, ou bien à tenir des séances ouvertes jusqu'à l'élection d'un président de la République ». Le groupe parlementaire aouniste s'est aussi interrogé sur « des discussions sur une loi électorale parlementaire à un moment où le Liban souffre encore d'une vacance présidentielle ».
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