Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.
Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le nombre de demandes d'acheminement de camions d'aide vers le nord de la bande de Gaza, refusées par l'armée israélienne, a doublé en août par rapport aux mois précédents.
Tarik Jasarevic, porte-parole de l'OMS, a déclaré aux journalistes à Genève qu'il ne s'agissait pas d'un incident isolé. « Nous avons essayé à quatre reprises de nous rendre à l'hôpital al-Shifa (situé dans le nord de l'enclave, ndlr) entre le 7 et le 10 septembre, mais nous n'y sommes pas parvenus », a-t-il expliqué en précisant qu'il s'agissait d'un « phénomène récurrent ».
Lors de la même réunion, le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), Jens Laerke, a déclaré que seules 74 des 208 tentatives d'accès au nord en août avaient été rendues possibles.
Lundi, les forces israéliennes ont arrêté un convoi comprenant des véhicules et du carburant pour la campagne de vaccination, ainsi qu'une équipe de l'OMS qui tentait de se rendre à l'hôpital al-Shifa, et la mission a dû être interrompue, a indiqué M. Jasarevic.
Le raid israélien qui a visé le village de Tiri a provoqué un incendie dans un espace forestier, selon notre correspondant.
Des pompiers de l'Union des municipalités de Bint Jbeil se sont déployés sur les lieux pour éteindre l'incendie et refroidir la zone.
Le bureau de presse de la bande de Gaza a apporté de nouveaux éléments concernant le bilan humain de la frappe israélienne sur le camp de déplacés d’al-Mawassi, considéré comme une zone humanitaire, comme le rapporte Al Jazeera.
Selon des estimations publiées plus tôt dans la journée, au moins 40 personnes ont été tuées et 60 autres ont été blessées. Mais l’instance a revu ses chiffres à la hausse : « L'armée d'occupation israélienne a commis à l’aube un horrible massacre […] qui a fait 40 martyrs et plus de 60 dans l'après-midi », a déclaré le bureau de presse dans un communiqué. Il précise que 19 corps ont été transportés à l'hôpital et ainsi pu être identifiés, comme cela a été confirmé par le ministère de la Santé de l’enclave.
Or, le bureau de presse ajoute que les corps de 22 Palestiniens identifiés n'ont pas pu être retrouvés parce que les « bombes géantes » utilisées par Israël dans son attaque les ont « évaporés ».
« Ces corps ont fondu sous l'effet des bombardements et des trois explosions provoquées par ces bombes géantes, ce qui signifie que nous n'avons retrouvé aucun des corps de ceux qui se trouvaient dans l'œil de la bombe », indique le communiqué.
- En réponse à l'attaque israélienne qui a visé la Békaa, le Hezbollah a affirmé avoir pris pour cible le quartier général de la réserve du corps de l'armée du nord et la base de la réserve de la division de Galilée, ainsi que ses entrepôts logistiques à Amiad, avec des drones en piqué.
- Il a également attaqué de l'équipement d'espionnage sur le site de de Ibad.
Le ministère de la Santé de la bande Gaza a confirmé que la frappe nocturne de l'aviation israélienne sur le camp de déplacés d'al-Mawassi avait fait au moins 19 morts.
Le Hamas avait annoncé mardi matin que « 40 personnes » avaient été tuées dans cette attaque. Une estimation qualifiée d'« exagérée » par l'armée israélienne. Celle-ci a affirmé que cette frappe sur la zone humanitaire d'al-Mawassi située près de Khan Younès, dans le sud de l'enclave, avait visé de « hauts commandants du Hamas ».
« Plus de 20 à 40 tentes ont été complètement endommagées », avait pour sa part indiqué Mahmoud Bassal, un porte-parole de la défense civile palestinienne qui avait également repris ce chiffre de 40 tués en y ajoutant 60 blessés.
Un drone israélien a mené un raid sur la zone située entre Blida et Aïtaroun (Bint Jbeil), rapporte notre correspondant.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a alerté contre le risque de voir la Cisjordanie, où les violences se sont accrues depuis le début de la guerre de Gaza, « se transformer en nouvelle bande de Gaza ».
« Un nouveau front est en train d'être ouvert avec un objectif clair : transformer la Cisjordanie en une nouvelle bande de Gaza, en faisant augmenter la violence, en délégitimant l'Autorité palestinienne et en encourageant les provocations pour réagir avec force et en n'ayant pas peur de dire au monde que la seule façon de parvenir à une résolution pacifique du conflit est d'annexer la Cisjordanie et Gaza », a affirmé M. Borrell au Caire, en marge d’une conférence de presse conjointe avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty.
Le centre des opérations d'urgence du ministère de la Santé publique a affirmé dans un communiqué que le bilan final du raid israélien qui a visé un immeuble résidentiel à Nabatiyé s'élevait à douze blessés.
L'un des blessés a été hospitalisé à l'hôpital Cheikh Ragheb Harb pour suivre un traitement, alors que les autres, souffrant de blessures mineures, ont été traités dans les urgences du même hôpital.
Voici les derniers développements à la frontière libano-israélienne :
- Des avions de guerre israéliens ont franchi le mur du son au-dessus de Saïda, selon notre correspondant dans le Sud. Des détonations ont également été entendues au-dessus de Beyrouth et du Mont-Liban.
- Un drone israélien a pris pour cible le village de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le Sud.
- Des tirs d'artillerie israéliens ont visé la plaine de Khiam (Marjeyoun), selon des habitants.
- Une source de sécurité a déclaré à notre correspondant dans le Sud que le Hezbollah a lancé des drones en direction de la Galilée. Selon le Haaretz, des sirènes ont retenti dans le village de Ramot Naftali en Haute Galilée en raison d'une « intrusion présumée d'un avion hostile ».
- Le Hezbollah a affirmé avoir tiré des obus d'artillerie sur le site israélien de Abbasiyé et avoir pris pour cible à 17h55 une position militaire au niveau du site israélien de Raheb, face au village libanais de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil).
- Des sirènes ont retenti dans le village de Yiftah, dans le nord d'Israël, selon Haaretz.
Des avions de combat israéliens ont mené un raid visant une maison à la périphérie de Mansouri et Majdel Zoun (Tyr), ont indiqué des habitants à notre correspondant.
- Des sirènes d'alarme ont retenti dans le village de Ghajar, à la frontière libano-israélienne, selon le Haaretz.
Le représentant du Hamas au Liban, Oussama Hamdane, a appelé à faire pression sur Israël afin qu'il « mette immédiatement fin à l'agression et à la guerre d'anéantissement dans la bande de Gaza », lors de la 162e session de la réunion ministérielle de la Ligue des États arabe au Caire.
« Cette agression menace non seulement les Palestiniens, mais aussi la sécurité nationale arabe », a-t-il souligné.
Les procureurs de la Cour pénale internationale (CPI) ont affirmé qu'ils cherchaient à confirmer la mort de Mohammad Deif, le commandant des brigades al-Qassam, présumé mort depuis le 13 juillet dernier. L'armée israélienne avait affirmé l'avoir tué dans une frappe aérienne sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. La branche armée du Hamas n'a toutefois pas confirmé sa mort.
En mai dernier, le procureur général de la CPI, Karim Khan, avait annoncé la publication de mandats d'arrêt contre Mohammad Deif, Yahya Sinwar et l'ex-chef politique du mouvement palestinien Ismaïl Haniyé, assassiné le 31 juillet à Téhéran, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui auraient été commis lors des attaques du 7 octobre en Israël.
La CPI « retirera sa demande contre Mohammad Deif si des informations suffisantes et fiables confirment son décès », indique un document juridique déposé sous scellés le 2 août. La Cour avait mis fin à la procédure engagée contre Ismaïl Haniyé à la suite de son décès.
Le Hezbollah a revendiqué une double frappe au moyen de « dizaines de roquettes Katioucha » en riposte « à l'assassinat » perpétré dans la Békaa d'un de ses combattants, Mohammad el-Chaër, et au bombardement d'un bâtiment de Nabatiyé.
Le parti chiite dit avoir frappé d'une part « une plateforme d'artillerie du 411e bataillon », à Neve Ziv, localité du nord d'Israël située à environ 8km en face d'Alma el-Chaab (Tyr). D'autre part, le Hezbollah a bombardé « le quartier général de la base du Mont Neria », qui accueille actuellement « les forces de la brigade Golani ».
Le Mont Neria est situé à quelques kilomètres à l'est du Mont Méron, à une dizaine de kilomètres en ligne droite de Rmeich (Bint Jbeil). . C'est la cinquième fois que le Mont Neria est touché par le Hezbollah et toutes ses frappes contre cette base ont eu lieu depuis fin juillet, à chaque fois en réponse à des frappes israéliennes ayant tué des combattants. La brigade Golani a la réputation, selon le site de l'armée israélienne, d'être constituée de « combattants d'élite ».
Voici les derniers développements à la frontière libano-israélienne :
- Des quartiers résidentiels de Naqoura ont été soumis à d'intenses tirs d'artillerie israéliens, ont indiqué des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.
- Des avions de guerre israéliens ont visé la périphérie de Bouyout el-Siyad et de Mansouri, à l'est de Tyr.
- Des sirènes d'alarme ont retenti dans un centre de la Finul à Naqoura.
- Des sirènes d'alarme ont retenti dans le village de Sasa, dans le nord d'Israël, selon le Haaretz. Sasa est situé à moins de trois kilomètres au nord du Mont Neria.
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé mardi qu'un Palestinien a été tué lors d'une opération des forces de sécurité israéliennes à Tulkarem, en Cisjordanie occupée.
Le Croissant-Rouge palestinien a ajouté que quatre autres personnes ont été blessées par des tirs dans la localité palestinienne et que l'un d'entre eux est un secouriste volontaire de l'organisation.
Ce nouvel incident fait grimper le nombre de Palestiniens tués en Cisjordanie depuis le début de la guerre à 663, selon les données du ministère palestinien de la Santé.
L'armée israélienne a annoncé avoir frappé des "postes de commande du Hamas", à l'intérieur et à proximité d'un bâtiment "qui servait auparavant de mosquée dans le quartier de Boureij, dans le centre de la bande de Gaza". L'armée a ajouté qu'avant l'attaque, diverses mesures avaient été prises pour "réduire les risques de blesser des civils, y compris l'utilisation d'armes de précision".
De son côté, le Hezbollah a annoncé avoir tiré des obus d'artillerie sur le site israélien de « Roueissat el-Alam », dans les hauteurs contestées de Kfarchouba. Il s'agit de la première frappe revendiquée par le parti chiite depuis ce matin.
Peu après, un grand nombre de missiles ont été lancés du Liban-sud en direction de positions israéliennes en Galilée occidentale. Les explosions provoquées par la défense antimissile israélienne étaient entendues le long des villages frontaliers.
Selon le Haaretz, les sirènes d'alerte ont retenti dans les villages de Zar'it et Goren, dans le nord d'Israël.
La situation au Liban-Sud :
- L’artillerie israélienne a lancé une dizaine d’obus sur la périphérie de Kfarchouba (caza de Hasbaya), selon notre correspondant informé par des habitants.
- L’aviation israélienne a de plus bombardé une habitation dans la localité de Rchaf (caza de Bint Jbeil) et des ambulances se sont dirigées sur le site, selon une source sécuritaire. On dénombre pour l'instant un blessé léger.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que le "centre de gravité de la guerre se déplace vers le nord", soit vers la frontière avec le Liban, avant "la fin des tâches dans la bande de Gaza", dans des propos rapportés par le Haaretz.
Le point de passage d'Allenby contrôlé par Israël entre la Cisjordanie occupée et la Jordanie a rouvert, a indiqué à l'AFP une source de sécurité jordanienne deux jours après qu'un chauffeur de camion jordanien y a tué trois gardes de sécurité israéliens. Cette attaque s'est produite dimanche au point de passage d'Allenby, unique accès au monde extérieur pour les Palestiniens de Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.
L'assaillant, "un citoyen jordanien" identifié comme Maher Diab Hussein Al-Jazi par le ministère jordanien de l'Intérieur, transportait des marchandises de la Jordanie vers la Cisjordanie. Il a été tué, ont indiqué l'armée et la police israéliennes, et le point de passage avait été fermé.
Le passage a rouvert aux voyageurs mais reste fermé au trafic des marchandises, a indiqué la source de sécurité.
La campagne de vaccination anti-polio visant les enfants de la bande de Gaza a débuté dans le nord du territoire palestinien, a indiqué l'OMS, même si un convoi transportant du carburant et des experts a été "entravé". Après le centre et le sud de la bande de Gaza, la campagne se déplace dans le nord "du 10 au 12 septembre", a indiqué un porte-parole de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tarik Jasarevic.
Le convoi de l’OMS chargé de livrer les équipements nécessaires à la chaîne de froid et d'autre matériel dans le nord de l’enclave a toutefois été "entravé" a indiqué le porte-parole de l'OMS. "Le convoi a attendu trois heures pour recevoir le feu vert israélien, puis cinq heures au point d'attente, après quoi la mission a dû être annulée", a-t-il expliqué. L'OMS s'inquiète du fait que certaines zones du nord de Gaza faisant l'objet d'ordres d'évacuation israéliens font aussi partie des zones où des pauses humanitaires ont été décidées.
Plus de détails ici.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé que le raid israélien sur les environs de Jouwaya avait fait un blessé léger.
Il a de plus revu à la hausse le bilan du raid de Nabatiyé, précisant que 9 personnes ont été légèrement blessées lors de ce bombardement.
L'armée israélienne a estimé "très probable" que des tirs de son armée aient tué "indirectement et involontairement" Aysenur Ezgi Eygi, une militante américano-turque, samedi lors d'une manifestation à Beita, en Cisjordanie occupée.
Selon une enquête menée par la Division des enquêtes criminelles de la police militaire israélienne, ces tirs visaient "le principal instigateur de l'émeute", a indiqué l'armée dans un communiqué, en demandant à ce qu'une "autopsie soit pratiquée". Elle assure également exprimer "ses plus profonds regrets" pour la mort de la jeune femme de 26 ans.
D'après l'hôpital Rafidia de Naplouse, où celle-ci avait été transportée, Aysenur Ezgi Eygi a été tuée "d'une balle dans la tête" alors qu’elle participait à une manifestation contre la colonisation israélienne dans les environs, a indiqué à l’AFP Neta Golan, cofondateur de l'ONG International Solidarity Movement (ISM - Mouvement international de solidarité), dont la jeune femme était membre. Témoin de la scène, un militant de l’ISM qui a requis l’anonymat a parlé d’un "tir pour tuer", déclarant à l’AFP avoir vu du "sang couler de la tête".
La situation au Liban-Sud, selon des témoignages de riverains cités par notre correspondant Mountasser Abdallah :
- Des drones israéliens ont ciblé une maison du centre de Houla (Marjeyoun). Le village a également été ciblé par des tirs d'artillerie.
- Depuis la matinée, un petit drone israélien lance des bombes sur différents quartiers de Kfar Kila (Marjeyoun).
L'émissaire de l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient a condamné les frappes aériennes israéliennes sur une zone humanitaire dans la bande de Gaza, qui ont fait 40 morts, selon la Défense civile gazaouie, rapporte l'AFP.
"Je condamne fermement les frappes aériennes meurtrières menées aujourd'hui par Israël dans un secteur densément peuplé, une zone humanitaire définie par Israël à Khan Younès où s'abritaient des personnes déplacées", a déclaré Tor Wennesland dans un communiqué. Il ajouté que "les civils ne devaient jamais être utilisés comme boucliers humains", en référence aux déclarations de l'armée israélienne affirmant avoir visé un centre de commandement du Hamas.
L'armée israélienne a annoncé avoir éliminé Mohammed Kassem el-Chaer, un « commandant de la force d'élite al-Radwan du Hezbollah dans le sud du Liban ». Le Hezbollah avait déjà annoncé la mort d'al-Chaer, sans préciser sa position au sein du parti. Selon les informations de notre correspondante dans la Békaa, Mohammed el Chaer est la victime de l'attaque ciblée sur la route entre Saghbine et Bab Mareh, dans la Békaa-Ouest.
Le ministère de la Santé a revu à la hausse le bilan du raid israélien sur un immeuble de Nabatiyé, faisant état de huit blessés légers qui ont été soignés à l’hôpital du martyr Cheikh Ragheb Harb.
Quatre blessés sont déjà rentrés chez eux. Trois autres ont été brièvement hospitalisés, précise notre correspondant Mountasser Abdallah, informé par une source locale.
Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 41.020 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, entrée dans son douzième mois, rapporte l'AFP.
Au moins 32 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 94.925 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Le média des houthis, la chaîne de télévision al-Massirah, a rapporté qu'une frappe aérienne américano-britannique avait visé une école dans le quartier d'al-Jund à Taëz, au Yémen, tuant au moins deux personnes et en blessant cinq autres.
Peu avant, le Commandement central de l'armée américaine (CENTCOM) indiquait sur X que les forces américaines avaient réussi à détruire ces dernières 24h "deux systèmes de missiles des houthis" et un véhicule dans des zones sous contrôle rebelle. Le Centcom a également dit avoir abattu un drone au-dessus de la mer Rouge.
Ces tirs font suite à une nouvelle annonce des houthis selon laquelle ils ont réussi à abattra un drone américain MQ-9 dans la province de Saada, au Yémen.
La frappe ciblée sur un immeuble de Nabatiyé a fait six blessés, selon un bilan préliminaire du ministère libanais de la Santé.
Il n'est jusqu'à présent pas clair si cette frappe visait un objectif spécifique, mais le mode d'opération rappelle certains assassinats ciblés perpétrés par Israël au Liban au cours des derniers mois, notamment l'élimination de Fouad Chokor, haut commandant du Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth, ou celle de Saleh el-Arouri, en janvier, également dans la banlieue sud.
La frappe entre Wadi Jilo et Jouwaya a, elle, provoqué un incendie dans la zone, selon des riverains. Jusqu'à présent, les sources contactées par notre correspondant ne font pas état de victimes.
Alors que des sources locales faisaient initialement état d'une frappe de drone israélien sur un bâtiment résidentiel de Nabatiyé, sur lequel ont été lancés quatre missiles, une source sécuritaire contactée par notre correspondant Mountasser Abdallah évoque plutôt un tir de missiles guidés intelligents à partir d'un avion de chasse.
Une frappe aérienne israélienne a en outre visé une zone située entre Wadi Jilo et Jouwaya, dans le caza de Tyr, selon des riverains.
Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Mohammad Kassem el-Chaër, né en 1977 et originaire de Sohmor, dans la Békaa-Ouest. Selon les infos de notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah, il s'agit de la victime de la frappe ciblée sur la route entre Saghbine et Bab Mareh, dans la Békaa.
⚡ Quatre missiles ont été lancés par un drone israélien sur un appartement de l'ouest de Nabatiyé, grande ville du caza du même nom, au niveau de la route menant vers Zebdine, rapportent des habitants, cités par notre correspondant. Une photo de l'immeuble frappé montre que l'appartement se trouvait au troisième ou quatrième étage et a été ciblé avec précision.
Une source parmi les secouristes déployés sur les lieux ont fait état de blessés légers aux alentours de l'immeuble visé.
La Turquie a dénoncé un "crime de guerre" israélien après une frappe sur la "zone humanitaire" d'al-Mawassi à Khan Younès dans la nuit, qui a fait 40 morts et 60 blessés selon la Défense civile de Gaza, rapporte l'AFP.
"Le gouvernement génocidaire de Netanyahu a ajouté un nouveau crime à sa liste des crimes de guerre", a écrit le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le "Hamas, en tant que formation militaire, n'existe plus" dans la bande de Gaza, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, après plus de onze mois de guerre, rapporte l'AFP.
Désormais, "le Hamas mène une guerre de guérilla et nous sommes toujours en train de combattre des terroristes du Hamas et de traquer les dirigeants" du mouvement, a ajouté M. Gallant dans un entretien accordé lundi à des journalistes dont certains propos ont été autorisés à être publiés mardi.
L'armée israélienne a indiqué que la frappe sur la zone humanitaire d'al-Mawassi à Khan Younès avait visé dans la nuit de "hauts commandants du Hamas", ajoutant que le chef des opérations aériennes du groupe, Samer Ismaël Hader Abou-Daqqa, avait été tué ainsi qu'Oussama Tabech, chef de l'unité d'observation et de ciblage du groupe, et Ayman Mabhouh.
L'armée israélienne en outre a qualifié d'« exagérée » l'affirmation du Hamas selon laquelle 40 personnes ont été tuées lors de la frappe.
La frappe qui a visé un deux-roues dans la Békaa-ouest a fait un mort, Mohammed el-Chaer, et un blessé, rapporte notre correspondante, Sarah Abdallah, informée par des habitants de Sohmor, dont est originaire la victime. Le ministère de la Santé a de son côté confirmé que cette frappe a tué une personne et fait deux blessés.
Un accord de trêve à Gaza entre Israël et le Hamas permettant une libération des otages retenus dans ce territoire palestinien en guerre serait une "occasion stratégique" pour Israël, a déclaré le ministre israélien de la Défense lors d'un entretien avec des journalistes, rapporte l'AFP.
Ramener les otages, "c'est ce qu'il convient de faire, ce n'est pas juste un des objectifs de la guerre, mais cela reflète aussi nos valeurs", a déclaré lundi Yoav Gallant, pour qui "parvenir à un (tel) accord, c'est aussi une occasion stratégique nous offrant une probabilité élevée de changer la situation en matière de sécurité sur tous les fronts".
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a classé début septembre une plainte d'associations dénonçant des tortures imputées à un "soldat" franco-israélien, sur la base d'une vidéo montrant des hommes présentés comme des prisonniers palestiniens dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas, a appris l'AFP de source judiciaire.
La plainte visait en particulier une vidéo qui daterait de janvier mais relayée en mars sur les réseaux sociaux, "prise par un supposé soldat franco-israélien, filmant des prisonniers palestiniens dans une situation dégradante et faisant état de tortures", et qui se déroulerait à Gaza. Mais d'après la source judiciaire, les faits dénoncés apparaissaient "insuffisamment caractérisés".
Deux blessés ont été transportés à l'hôpital après la frappe qui a visé une voiture dans la Békaa ouest, rapporte notre correspondante.
Deux conducteurs de camion jordaniens ont été mis en détention en Israël lundi, un jour après qu'un autre Jordanien a tué trois gardes israéliens au Pont d'Allenby, entre la Jordanie et Israël, dimanche. Les deux hommes font l'objet d'une enquête liée à l'attaque, selon le ministère jordanien de l'Intérieur, cité dans le média émirati The National.
(Re-)Lisez ici l'éclairage de Noura Doukhi sur la fusillade au pont d'Allenby.
⚡ Un drone israélien a visé une voiture sur la route reliant Saghbine à Bab Mareh dans la Békaa-Ouest, rapporte notre correspondante dans la région, Sarah Abdallah, informée par des témoins. Des équipes de secouristes se sont immédiatement dirigées vers la zone ciblée.
Selon les informations préliminaires, la frappe qui visait un deux-roues a raté sa cible. Une voiture qui se trouvait sur les lieux a été visée. La frappe aurait fait des blessés.
Les Etats-Unis semblent rejeter les appels à une enquête indépendante sur la mort d'une ressortissante turco-américaine, tuée la semaine dernière par un tir israélien en Cisjordanie occupée, lors d'une manifestation. Un porte-parole du Département d'Etat, Vedant Patel, a refusé, selon al-Jazeera, de reconnaitre qu'Aysenur Ezgi Eygi avait été tuée par un tir d'un soldat israélien et réitéré son appel à une enquête israélienne « rapide et solide ». Il a confirmé que Washington n'envisage pas d'enquêter indépendamment, comme l'avait réclamé la famille de la victime.
Depuis la matinée, plusieurs tirs ont également été rapportés au Liban-Sud par des habitants contactés par notre correspondant.
- Un drone israélien a lancé plusieurs explosifs sur Kfar Kila (Marjeyoun).
- L'artillerie israélienne a lancé deux obus sur la zone d'Aïn el-Zarqa à la périphérie d'Alma el-Chaab (Tyr).
- Des tirs d’artillerie ont touché Aïta el-Chaab (Bint Jbeil).
De son côté, le Hezbollah a revendiqué, vers 22h40, une frappe d'artillerie sur « des soldats israéliens qui se déplaçaient » près du site de « Malkiya », en face de la localité libanaise de Aïtaroun (caza de Bint Jbeil).
Au Liban-Sud, la nuit a été marquée par plusieurs frappes, selon des sources sécuritaires citées par notre correspondant Mountasser Abdallah.
- À minuit, des tirs de fusées éclairantes ont eu lieu au-dessus de Labbouné, dans la périphérie de Naqoura (Tyr).
- Vers 1h, deux missiles ont été tirées par un avion de chasse israélien sur Aïta el-Chaab (Bint Jbeil).
- Un tir a également visé Khiam, mais le missile n'a pas explosé.
- Un bombardement israélien a ciblé le centre de Naqoura. Des ambulances se sont rendues sur les lieux, mais aucune information n'était jusqu'à présent disponible concernant de potentielles victimes.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré dans un entretien à l'agence Associated Press (AP) que « la mort et la destruction » à Gaza étaient les pires qu'il ait vus en plus de sept ans de son mandat à la tête des Nations unies. Appelant à un cessez-le-feu, Antonio Guterres a déclaré que « le niveau de souffrances que nous voyons à Gaza est sans précédent dans mon mandat ». « Je n'ai jamais vu un tel niveau de mort et de destruction ».
« Il est surréaliste » de penser que l'ONU pourrait jouer un rôle dans le futur de la bande de Gaza, que ce soit au niveau de son administration ou en y déployant des Casques bleus, a ajouté M. Guterres, étant donné qu'Israël n'accepterait pas un tel rôle pour l'organisation. Toutefois, les Nations unies « seront disponibles pour soutenir un cessez-le-feu ».
L'armée israélienne avait ordonné hier l'évacuation de plusieurs secteurs du nord-ouest de la bande de Gaza. Presque toute la population gazaouie a été déplacée au moins une fois en près d'un an de guerre. Des dizaines de milliers de personnes quittent à chaque évacuation leurs logements ou abri de fortune, en emportant avec elles leurs affaires, sans savoir parfois où aller.
Le Hamas a démenti avoir des combattants dans la zone humanitaire. « Les allégations de l'occupation (Israël, ndlr) sur la présence de combattants de la résistance est un mensonge éhonté », a indiqué le Hamas dans un communiqué sur la messagerie Telegram.
Israël accuse régulièrement le Hamas d'utiliser des civils comme boucliers humains, ce que le groupe dément.
L'armée israélienne a déclaré avoir ciblé cette zone après avoir y avoir identifié la présence de cadres du Hamas. Un avion de l'armée israélienne a « frappé d'importants terroristes du Hamas qui opéraient depuis un centre de commandement et de contrôle au sein de la zone humanitaire de Khan Younès », a indiqué l'armée israélienne. « Les organisations terroristes de la bande de Gaza continuent d'abuser systématiquement des infrastructures civiles et humanitaires, y compris la zone humanitaire désignée, pour mener des activités terroristes contre l'Etat d'Israël et les troupes israéliennes», a-t-elle indiqué dans son communiqué.
« Des familles entières ont disparu dans le massacre de Al-Mawassi à Khan Younès, sous le sable, dans des trous profonds », a déclaré un autre porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal dans un communiqué. « Plus de 20 à 40 tentes ont été complètement endommagées », a-t-il ajouté, déplorant une pénurie d'outils et d'équipements qui entrave les opérations de sauvetage.
La Défense civile de Gaza a annoncé que 40 personnes avaient été tuées et 60 blessées dans la zone humanitaire d'al-Mawassi à Khan Younès dans la nuit.
« 40 martyrs et 60 blessés ont été récupérés et transférés » dans les hôpitaux voisins après la frappe, a indiqué un responsable de la Défense civile gazaouie, Mohammed Al-Mughair, auprès de l'AFP. « Nos équipes travaillent toujours pour retrouver 15 personnes disparues après la frappe qui a ciblé les tentes des personnes déplacées de al-Mawassi, à Khan Younès », ville du sud de la bande de Gaza, a-t-il ajouté. Les frappes ont formé de grands cratères dans la zone humanitaire, a précisé la défense civile, organisation chargée des services d'urgence dans la bande de Gaza.
Bonjour !
Nous sommes au 340e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit du 339e jour depuis l'ouverture d'un front de "soutien" au Liban-Sud par le Hezbollah.
Retrouvez ici notre couverture en direct de ces événements.
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