Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a appelé mardi le nouveau gouvernement à exercer davantage de contrôle sur internet, déjà soumis à des restrictions draconiennes.
"Ce qui compte, c'est que l'Etat de droit soit appliqué dans l'espace virtuel, (...) j'ai parfois dit que l'espace virtuel était laissé à lui-même", a indiqué l'ayatollah Khamenei devant les membres du gouvernement, selon des images de la télévision d'Etat.
En Iran, l'accès à internet, notamment aux réseaux sociaux, est largement filtré ou restreint pas les autorités : sans logiciel anti-censure de type VPN, l'essentiel des pages web hébergées hors du pays sont inaccessibles.
"Si vous n'avez pas de loi, créez-en une", a lancé l'ayatollah Khamenei.
Après les manifestations déclenchées en 2022 par la mort en détention de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée pour avoir enfreint le code vestimentaire strict, l'Iran a bloqué Instagram et WhatsApp, les applications les plus utilisées depuis le blocage des plateformes Youtube, Facebook, Telegram, Twitter et Tiktok ces dernières années.
Et l'Iran a averti que WhatsApp et Instagram seraient autorisées à fonctionner que si elles disposaient d'un représentant légal dans le pays.
Mais Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a fait savoir qu'elle n'avait pas l'intention d'établir un bureau en Iran.
L'ayatollah Khamenei s'exprimait devant les ministres du nouveau gouvernement, constitué par le président réformateur récemment élu, Massoud Pezeshkian, qui avait plaidé pendant sa campagne électorale pour un Iran plus tolérant socialement et plus ouvert à l'Occident.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a appelé mardi le nouveau gouvernement à exercer davantage de contrôle sur internet, déjà soumis à des restrictions draconiennes.
"Ce qui compte, c'est que l'Etat de droit soit appliqué dans l'espace virtuel, (...) j'ai parfois dit que l'espace virtuel était laissé à lui-même", a indiqué...
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