Des volutes de fumée noire recouvraient Tripoli ce matin, notamment le quartier de Saki, où des habitants ont brûlé des pneus pour en extraire du cuivre et le revendre, dans l’impunité la plus totale, rapporte notre correspondant au Liban-Nord, Michel Hallak.
Ce phénomène revient en force dans la capitale du Nord, où les fumées provoquées par ces feux polluent l’air, les sols et l’eau, affectant aussi bien l’environnement que la santé des riverains. Les services sécuritaires ont tenté de mettre fin à cette pratique, mais leurs initiatives ont échoué, rapporte notre correspondant, soulignant que nul n’a été arrêté, bien que les responsables de tels agissements soient connus des autorités compétentes. Selon lui, ces derniers bénéficieraient, sans doute, de soutiens (politiques).
Le ministre sortant de l'Environnement, Nasser Yassine, a assuré qu’il se penchait sur l’affaire, promettant une intervention mardi des Forces de sécurité intérieure pour empêcher toute personne d’incendier des pneus et mettre fin à de telles pratiques.
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