Zakaria Nsouli, ancien ministre, ancien vice-recteur de l’Université Saint-Joseph (USJ) et docteur en droit, est décédé le mardi 20 août. Il a été ministre sous le gouvernement d’Amine el-Hafez, qui avait duré d’avril à juillet 1973, sous la présidence de Sleimane Frangié, et dont il avait démissionné ainsi que d’autres figures sunnites.
Zakaria Nsouli appartenait à l'une des grandes familles de Beyrouth, qui a même une rue à son nom dans le quartier de Basta. Selon ses pairs, il était un avocat « respecté et compétent ». Il a par ailleurs signé à plusieurs reprises dans les colonnes de L’Orient-Le Jour.
Les prières en sa mémoire ont été récitées à la mosquée de Basta el-Tahta, à Beyrouth, le jeudi 22 août.
« C'était le Georges Corm des sunnites, dans le sens où il était un citoyen transcommunautaire et un érudit d'une grande probité morale et intellectuelle. Il n'aimait pas les projecteurs et vivait retiré de la scène et des éclats », affirme à notre publication l'ancien ministre Salim Jreissati, qui l'a connu dans les années 80, à une période où tous deux étaient enseignants à l'USJ.
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