Les fonctionnaires afghans doivent prier cinq fois par jour à la mosquée sous peine de sanctions, a ordonné jeudi le chef suprême des talibans, qui appliquent une interprétation ultra-rigoriste de la loi islamique, la charia.
Les décrets et instructions de l'émir Hibatullah Akhundzada, basé dans le fief taliban de Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, et qui n'apparaît quasiment jamais en public, ont valeur de loi dans ce pays musulman. Ainsi, il a édicté de nombreuses mesures depuis le retour des talibans au pouvoir il y a près de trois ans pour limiter le droit à l'éducation et au travail des filles et des femmes. "Les membres du personnel des ministères et des institutions (du gouvernement) sont obligés par la charia de prier en congrégation à des heures fixes", est-il écrit dans le décret d'Hibatullah Akhundzada.
Les employés qui manqueraient les prières "sans excuse valable" recevront des avertissements et, en cas de récidive, "seront punis de la manière appropriée". Le porte-parole du gouvernement taliban n'a pas répondu dans l'immédiat à une question de l'AFP sur la nature de la punition encourue. Selon la tradition, les musulmans doivent prier cinq fois par jour et plusieurs des prières ont lieu pendant les heures de travail des administrations en Afghanistan.
Les fonctionnaires afghans doivent prier cinq fois par jour à la mosquée sous peine de sanctions, a ordonné jeudi le chef suprême des talibans, qui appliquent une interprétation ultra-rigoriste de la loi islamique, la charia.
Les décrets et instructions de l'émir Hibatullah Akhundzada, basé dans le fief taliban de Kandahar, dans le sud de...
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