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La lettre aux abonnés

Anxiété libanaise

Chère abonnée, cher abonné,Nour est à l’aéroport de Beyrouth. Elle attend un avion pour Dubaï, où vit sa cousine. Cela fait six ou sept fois -elle se perd dans le décompte- depuis le 7 octobre 2023, qu’elle quitte précipitamment Beyrouth en raison d’un risque de guerre élargie. « J’ai de l’expérience maintenant », dit-elle à ceux dont le manque d’« expérience » en la matière se lit dans les yeux embués.Abdallah n’écoute pas les nouvelles. Il ne regarde plus les groupes WhatsApp sur lesquels défilent toutes sortes de rumeurs. « Bah si ça pète, ça pète », se contente-il de dire quand on lui demande ce qu’il pense de la situation. « Écoute, ça fait dix fois qu’on nous fait le coup de la grande guerre depuis le 7 octobre. Comme les gens vont toujours à la plage, j’ai décidé de ne pas m’inquiéter », renchérit Zeina.Rana est dans une chambre...
Chère abonnée, cher abonné,Nour est à l’aéroport de Beyrouth. Elle attend un avion pour Dubaï, où vit sa cousine. Cela fait six ou sept fois -elle se perd dans le décompte- depuis le 7 octobre 2023, qu’elle quitte précipitamment Beyrouth en raison d’un risque de guerre élargie. « J’ai de l’expérience maintenant », dit-elle à ceux dont le manque d’« expérience » en la matière se lit dans les yeux embués.Abdallah n’écoute pas les nouvelles. Il ne regarde plus les groupes WhatsApp sur lesquels défilent toutes sortes de rumeurs. « Bah si ça pète, ça pète », se contente-il de dire quand on lui demande ce qu’il pense de la situation. « Écoute, ça fait dix fois qu’on nous fait le coup de la grande guerre depuis le 7 octobre. Comme les gens vont toujours à la plage, j’ai décidé de ne pas...
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