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Dernières Infos - Législatives en France

De nombreux dirigeants étrangers soulagés

De nombreux dirigeants étrangers soulagés

Des personnes rassemblées après les premiers résultats du second tour des lections législatives françaises sur la place de la République à Paris, le 7 juillet 2024. Photo AFP/OLYMPIA DE MAISMONT

L'arrivée surprise de l'alliance de gauche aux législatives en France, devant le camp présidentiel et l'extrême droite (Rassemblement national) arrivée en troisième position, est globalement un soulagement à l'étranger, tandis que Moscou se félicite d'un président Macron affaibli et que Rome observe le silence.

Russie

« Pour la Russie, le mieux serait une victoire des forces politiques prêtes à faire des efforts pour restaurer nos relations bilatérales », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Mais pour l'instant, nous ne voyons chez personne une telle volonté politique clairement exprimée »", a-t-il ajouté.

Le président de la Douma (chambre basse du Parlement), Viatcheslav Volodine, s'est lui félicité que les Français aient « montré la porte à (Emmanuel) Macron ».

Dans l'entre deux tours, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait critiqué les nombreux désistements qui réduisaient les chances de l'extrême droite d'obtenir une majorité.

Allemagne

En Allemagne, où l'extrême droite avec l'AfD a décroché le meilleure score de son histoire avec 15,9% aux élections européennes de juin, le gouvernement social-démocrate a exprimé lundi un « certain soulagement » après les législatives en France.

« Pour l'instant, je crois qu'il y a un certain soulagement qui prévaut, car les choses que l'on craignait ne se sont par réalisées », a indiqué lors d'une conférence de presse le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit devant la presse.

Italie

Silence radio en revanche du côté du gouvernement dirigé par Giorgia Meloni, cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia. Au lendemain du score historique de l'extrême droite française au premier tour, elle avait adressé ses « compliments au Rassemblement national et à ses alliés pour leur score ».

A gauche, la cheffe du Parti démocrate (PD, principal part d'opposition) Elly Schlein a salué un « résultat extraordinaire pour la gauche unie et une belle riposte grâce à la participation ».

Pologne

A la tête d'une large coalition centriste et pro-européenne, le Premier ministre polonais Donald Tusk s'est déclaré « heureux » que l'extrême droite française sorte relativement défaite et devancée par les autres blocs, quoique forte d'un nombre plus important de députés.

« A Paris l'enthousiasme, à Moscou la déception, à Kiev le soulagement. Assez pour être heureux à Varsovie », a écrit sur X l'ancien chef de l'UE.

Espagne

Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, s'est félicité que la France et le Royaume-Uni aient opté pour un « rejet de l'extrême droite et un engagement ferme en faveur de la gauche sociale ».

« Cette semaine, deux des plus grands pays d'Europe ont choisi la même voie que l'Espagne il y a un an », écrit M. Sanchez sur le réseau social X.

Venezuela 

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a félicité dès dimanche le « Nouveau Front Populaire qui a remporté une grande victoire historique aux élections législatives en France ».

« Salutations au peuple français, aux mouvements sociaux et à leurs forces populaires, pour cette importante journée citoyenne qui renforce l'unité et la paix », a-t-il écrit sur X.

Brésil

Le président brésilien et leader de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a applaudi dimanche au barrage réussi contre l'extrême droite, saluant sur X « la démonstration de grandeur et de maturité des forces politiques de France qui se sont unies contre l'extrémisme ».

L'arrivée surprise de l'alliance de gauche aux législatives en France, devant le camp présidentiel et l'extrême droite (Rassemblement national) arrivée en troisième position, est globalement un soulagement à l'étranger, tandis que Moscou se félicite d'un président Macron affaibli et que Rome observe le silence.Russie« Pour la Russie, le mieux serait une victoire des forces politiques prêtes à faire des efforts pour restaurer nos relations bilatérales », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Mais pour l'instant, nous ne voyons chez personne une telle volonté politique clairement exprimée »", a-t-il ajouté.Le président de la Douma (chambre basse du Parlement), Viatcheslav Volodine, s'est lui félicité que les Français aient « montré la porte à...