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Dernières Infos - Conflit

Macron dit à Netanyahu vouloir "renforcer les mesures" face "aux actions déstabilisatrices de l'Iran"


Le président français Emmanuel Macron salue les photographes alors qu'il attend l'arrivée du Premier ministre libanais avant leur rencontre au palais de l'Élysée à Paris, le 19 avril 2024. Photo Ludovic MARIN / AFP

Emmanuel Macron a affirmé lundi au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vouloir "éviter" un "embrasement" du Moyen-Orient et réitéré sa "détermination à renforcer les mesures pour faire face aux actions déstabilisatrices de l'Iran", a rapporté la présidence française.

Le chef de l'État a estimé que l'attaque "sans précédent" et "inacceptable" lancée par l'Iran contre Israël dans la nuit du 13 au 14 avril "faisait peser le risque d'une escalade militaire générale", selon un communiqué de l'Elysée à l'issue d'un appel téléphonique entre les deux dirigeants.

"Il a indiqué que la France était disposée à travailler avec ses partenaires pour éviter cet embrasement", a invité "toutes les parties à exercer la plus grande retenue", "et a marqué notre détermination à renforcer les mesures pour faire face aux actions déstabilisatrices de l'Iran".

Emmanuel Macron s'était déjà dit favorable à un renforcement des sanctions européennes contre Téhéran.

Dans son échange avec le Premier ministre israélien, initialement annoncé pour le 15 avril mais qui avait été reporté, le président français a "souligné tout particulièrement les efforts de la France", en coordination avec ses partenaires internationaux, "pour travailler à une désescalade sur la Ligne bleue entre Israël et le Liban".

Il a par ailleurs réitéré, "face à l'urgence humanitaire absolue à Gaza où la situation des civils était depuis trop longtemps inacceptable, son appel à un cessez-le-feu immédiat et durable". Et redit "sa ferme opposition à une offensive israélienne sur Rafah, qui ne ferait qu'aggraver une situation déjà catastrophique à Gaza et augmenter les risques d'escalade".

Dans un appel distinct avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président Macron a aussi relevé qu'une telle offensive entraînerait "un déplacement forcé des populations vers le Sinaï", la péninsule égyptienne frontalière d'Israël.

Dans ses échanges de ce lundi avec ces dirigeants, "il a également évoqué l'urgence absolue qu'il y avait à garantir une entrée massive d'aide humanitaire par tous les points d'accès à la bande de Gaza", a poursuivi l'Elysée.

Avec Benjamin Netanyahu, Emmanuel Macron a enfin mis l'accent sur "sa vive condamnation de l'intensification des violences et des attaques perpétrées par les colons en Cisjordanie", appelant "les autorités israéliennes à y mettre un terme". "La colonisation constitue une violation du droit international et entrave la perspective de paix fondée sur la solution des deux Etats, et qu'elle doit cesser", a-t-il martelé.

L'Union européenne a imposé vendredi des sanctions à quatre colons israéliens et à deux groupes de militants israéliens "extrémistes" pour des violences commises contre des Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem.

Le président français a par ailleurs remercié son homologue égyptien pour "l'engagement financier" annoncé par Le Caire à la conférence humanitaire pour le Soudan organisée le 15 avril à Paris. "Les deux dirigeants sont convenus de soutenir les initiatives de paix afin de parvenir à un règlement négocié du conflit", a ajouté l'Elysée.

Emmanuel Macron a affirmé lundi au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vouloir "éviter" un "embrasement" du Moyen-Orient et réitéré sa "détermination à renforcer les mesures pour faire face aux actions déstabilisatrices de l'Iran", a rapporté la présidence française.Le chef de l'État a estimé que l'attaque "sans précédent" et "inacceptable" lancée...