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Le journaliste Firas Hatoum, producteur de la série polémique « Marhaba Dawlé », relâché sous caution d'élection de domicile

Le journaliste Firas Hatoum, producteur de la série polémique « Marhaba Dawlé », relâché sous caution d'élection de domicile

Le journaliste libanais Firas Hatoum à son arrivée devant le siège de la branche des renseignements à Achrafieh, à Beyrouth, le 4 avril 2024. Photo Nancy Sabeh / X @sabehnancy

Le journaliste libanais Firas Hatoum a annoncé sur X (ex-Twitter) avoir été relâché sous caution d'élection de domicile après s'être présenté jeudi matin devant les services de renseignement des Forces de sécurité intérieure (FSI), où il était convoqué dans une affaire liée à la série Marhaba Dawlé, dont il est producteur, et qui fait polémique depuis son lancement.

« J'ai été relâché sous condition de rester à la disposition de l'enquête et à condition que je remette les vêtements militaires utilisés lors du tournage et les armes (qui ne sont pas réelles et dont la plupart sont des jouets d’enfants) », a écrit M. Hatoum sur X. Il a remercié « tout ceux qui se sont solidarisés » avec lui et a promis une deuxième saison de la série Marhaba Dawlé.

Marhaba Dawlé est une sitcom hebdomadaire écrite et réalisée par Mohammad Dayekh, qui « aborde, à travers les journaux intimes d'un groupe d'agents de sécurité dans un commissariat imaginaire, la relation ambiguë entre le citoyen et l'État, dans une approche sociale et comique ».

Fin janvier, l'État libanais avait déposé plainte contre la chaîne LBCI pour protester contre cette émission, estimant qu'elle « insulte les symboles nationaux, en particulier le drapeau libanais et l'hymne national », et dénigrerait les FSI. La plainte avait été rapidement rejetée par la justice libanaise.

« En tant que producteur de la série Marhaba Dawlé, j'ai reçu un appel des services de renseignement, qui m'ont convoqué jeudi, sur la base d'un signalement du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Fadi Akiki», a écrit Firas Hatoum sur X, mercredi. Jeudi matin, il s'est effectivement présenté devant la police, à Achrafieh, selon plusieurs médias, dont la LBCI. Au micro de cette chaîne, il a affirmé ne pas en savoir plus sur les raisons de sa convocation, estimant qu'elle pourrait être liée à l'émission et « aux uniformes et aux armes factices » utilisés pendant le tournage. « Je pense qu'ils veulent savoir d'où ils viennent » et que les FSI considèrent peut-être l'utilisation de treillis policiers comme de « l'usurpation d'identité ». 

Le journaliste libanais Firas Hatoum a annoncé sur X (ex-Twitter) avoir été relâché sous caution d'élection de domicile après s'être présenté jeudi matin devant les services de renseignement des Forces de sécurité intérieure (FSI), où il était convoqué dans une affaire liée à la série Marhaba Dawlé, dont il est producteur, et qui fait polémique depuis son lancement.« J'ai...