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Kim Jong Un promet de "mettre fin" à la Corée du Sud en cas d'attaque


Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un lors d'une visite au ministère de la Défense nationale à Pyongyang, le 8 février 2024. Photo AFP/KCNA VIA KNS

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a promis que Pyongyang n'hésiterait pas à « mettre fin » à la Corée du Sud en cas d'attaque, a rapporté vendredi l'agence étatique, au moment où les relations entre les deux pays sont au plus bas.

La Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, a déclaré cette année la Corée du Sud son « ennemi principal », fermé les agences dédiées à la réunification, et menacé d'entrer en guerre pour toute violation territoriale. « Si l'ennemi osait recourir à la force contre notre pays, nous prendrons une décision audacieuse qui changera l'histoire et n'hésiterons pas à mobiliser tous les super pouvoirs (militaires) pour y mettre un terme », a déclaré le dirigeant selon l'agence de presse nord-coréenne KCNA. « La paix n'est pas quelque chose que l'on mendie ou qu'on échange par des négociations », a-t-il ajouté.

Kim Jong Un a tenu ces propos lors d'un événement du ministère de la Défense marquant l'anniversaire de la fondation de l'armée du pays, a indiqué KCNA. Le dirigeant avait déjà déclaré le mois dernier qu'en cas de provocation son armée devrait « anéantir » l'ennemi, la Corée du Sud et son allié les États-Unis.

Des images publiées par KCNA montrent Kim tenant la main de sa fille, Ju Ae, qui, selon certains analystes, est formée pour lui succéder. On y voit aussi le père et la fille acclamés par des soldats en uniforme, et posant pour des photos avec des commandants de l'armée.

« La décision de définir les fantoches (sud)-coréens comme la principale nation hostile et l'ennemi immuable » et « d'occuper et de détruire leur territoire en cas de situation d'urgence est dans l'intérêt de la sécurité éternelle de notre pays », a encore souligné Kim Jong Un, selon KCNA.

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a averti la semaine dernière que le gouvernement nord-coréen « irrationnel » était susceptible de se livrer à de multiples provocations, notamment des cyberattaques et des intrusions de drones, avant les élections sud-coréennes d'avril. En janvier, le ministre sud-coréen de la Défense a déclaré que la Corée du Nord risquerait de provoquer la fin du régime si elle entrait en guerre.

Le parlement nord-coréen a voté mercredi l'abolition des lois sur la coopération économique avec le Sud, selon KCNA. Kim Jong Un a également intensifié ses tests d'armement, notamment en lançant cette année une série de missiles de croisière.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a promis que Pyongyang n'hésiterait pas à « mettre fin » à la Corée du Sud en cas d'attaque, a rapporté vendredi l'agence étatique, au moment où les relations entre les deux pays sont au plus bas.La Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, a déclaré cette année la Corée du Sud son « ennemi principal », fermé les agences...