Le parquet suédois a annoncé jeudi qu'il soupçonnait une femme de 51 ans de génocide envers la minorité ethnoreligieuse des Yazidis en Syrie et a requis sa détention provisoire. Cette femme, qui a été une membre active du groupe djihadiste Etat islamique (EI) dès les années 2000, a déjà été condamnée à six ans de prison en Suède en 2022 pour avoir permis le recrutement de son fils de 12 ans comme enfant soldat de l'EI, selon la radio publique suédoise.
Elle est désormais soupçonnée de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre envers les Yazidis entre 2014 et 2016 à Raqqa, alors fief de l'EI. "L'enquête concerne des événements survenus à Raqqa, en Syrie, entre août 2014 et décembre 2016", selon la procureure Reena Devgun, citée dans un communiqué de l'Autorité de poursuite (parquet) demandant formellement le placement en détention pour ces faits. Elle n'a fourni aucun détail sur les faits reprochés.
La femme avait également été reconnue coupable de crimes de guerre aggravés et crimes aggravés contre le droit international lors de sa condamnation de 2022, selon la radio publique suédoise. La Suède applique le principe de compétence universelle pour les crimes contre l'humanité.
Le parquet suédois a annoncé jeudi qu'il soupçonnait une femme de 51 ans de génocide envers la minorité ethnoreligieuse des Yazidis en Syrie et a requis sa détention provisoire. Cette femme, qui a été une membre active du groupe djihadiste Etat islamique (EI) dès les années 2000, a déjà été condamnée à six ans de prison en Suède en 2022 pour avoir permis le...
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