Le siège de l'un des prestataires de service de l'entreprise publique Électricité du Liban, KVA (Arabian Construction Company et Khatib & Alami), a été scellé à la cire rouge en raison d'une falsification des compteurs. La décision a été prise par le procureur financier, le juge Ali Ibrahim, a confirmé une source judiciaire à L'Orient-Le Jour.
KVA est un consortium de trois sociétés spécialisées dans la gestion des services publics.
Le directeur et le responsable du recouvrement de la société ont été arrêtés. "La société, qui est une entreprise privée sous contrat avec le gouvernement, n'a pas rempli convenablement son rôle. Elle est aussi chargée de l'entretien des services publics appartenant à EDL, responsabilité qu'elle n'a pas respectée", a-t-on ajouté de même source.
Le fournisseur public sous-traite parallèlement la collecte des factures d'électricité auprès d'un autre prestataire, BUTEC Utility Service (BUS).
Electricité du Liban ne fournit à ses abonnés que quelques heures d'électricité par jour en raison de ses capacités de production limitées dues à l'effondrement financier. Les Libanais se retrouvent contraints de s'abonner à des générateurs privés pour s'approvisionner en courant et, depuis quelques années, de recourir aux panneaux solaires.
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