Célébration, à Paris, de la naissance de saint Charbel

Une messe solennelle de commémoration de la naissance de saint Charbel (le 8 mai 1828) a été célébrée en l’église Saint-Louis d’Antin, dans le IXe arrondissement de Paris, le vendredi 12 mai courant.

La messe a été dite en français selon le rite maronite par le père Élie Challita, prêtre originaire du diocèse maronite de Jbeil-Byblos, au Liban, étudiant en master de liturgie à l’Institut catholique de Paris et prêtre à la paroisse Saint-Louis d’Antin. Des centaines de fidèles ont assisté à l’office dans la grande église centenaire.

Au début de la messe, le père Challita a brièvement rappelé l’histoire de l’Église maronite en expliquant quelques traits liturgiques. Il a particulièrement expliqué comment la liturgie a été modifiée dans certains cas en vue de permettre une meilleure participation des fidèles, comme c’est le cas du trisagion (Qadichat Alloho) anciennement chanté uniquement par les prêtres durant la messe, et actuellement chanté par les prêtres et les fidèles en même temps. Il a ensuite offert dans son homélie une méditation sur l’Évangile du jour, et sur la vie et miracles de saint Charbel.

À la fin de la messe, dont les intentions étaient pour la paix au Liban et dans le monde, une vénération des reliques de saint Charbel a eu lieu. Le père Challita a indiqué « qu’il s’agit de la première fois qu’on célèbre une messe selon le rite maronite à Saint-Louis d’Antin ». Il a ajouté : « C’est la marque de la communion entre l’Église maronite et l’Église catholique romaine. »