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Nahr Ibrahim : Liban Cables a inauguré l’extension de sa centrale photovoltaïque

Nahr Ibrahim : Liban Cables a inauguré l’extension de sa centrale photovoltaïque

Les ministres sortants de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad (g.), et de l’Industrie, George Bouchikian (d.), lors de l’inauguration mercredi de l’extension de la centrale photovoltaïque du groupe Liban Cables à Nahr Ibrahim (Mont-Liban). Photo ANI

Le groupe Liban Cables, intégré à la multinationale française de l’industrie de la ligne de transmission par câble Nexans, a inauguré mercredi l’extension de sa centrale photovoltaïque sur le site industriel de Nahr Ibrahim (Mont-Liban) avec « 600 mégawatts (MW) supplémentaires pour une capacité de production annuelle de 1,2 MW », selon son communiqué de presse. Se disant « pionnier de la transition énergétique au Liban depuis 2017 », Liban Cables a souligné réduire les émissions de gaz à effet de serre de « 1 500 tonnes par an, soit l’équivalent des émissions de 750 voitures » grâce à cette nouvelle installation captant l’énergie solaire. Pour ce faire, le groupe a ainsi remplacé « 2 de ses 6 générateurs électriques par des panneaux photovoltaïques ».

Selon le PDG de Liban Cables, Nabil Khlat, sa société « abrite l’un des plus grands projets d’énergie renouvelable du pays » se traduisant dans les faits par l’installation de 3 020 panneaux photovoltaïques sur son site pouvant générer plus de 1 800 MWh (mégawatts par heure) par an. Selon le communiqué, cette quantité d’énergie renouvelable couvrira « plus de 18 à 20 % de l’électricité à l’usine pour produire une large gamme de câbles pour le bâtiment, l’industrie et les infrastructures, équivalant à la consommation annuelle d’électricité de 434 foyers libanais sur une durée de 25 ans ».

Le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad, ainsi que son collègue de l’Industrie, George Bouchikian, étaient présents lors de cette inauguration. Ce dernier a déclaré à cette occasion que « le secteur privé dans tous ses aspects reste le garant de l’économie » nationale, dans un contexte de grave crise au Liban qui ne compte plus que sur une poignée d’heures d’électricité publique depuis au moins trois ans. Quant à Walid Fayad, il a choisi cet événement pour annoncer « préparer une proposition en collaboration avec le ministère des Finances afin d’exonérer tous les importateurs de panneaux solaires de la TVA et autres taxes, et ce en accord avec l’article 72 du budget 2022 ». Il a également indiqué qu’un accord sera signé ce vendredi « entre son ministère, Électricité du Liban et les représentants de 11 entreprises du secteur privé ayant obtenu des licences pour produire de l’électricité, selon une précédente décision du cabinet ».

Enfin, Walid Fayad s’est montré optimiste malgré la crise en annonçant l’objectif de son ministère d’installer dans le pays « 4 000 MW de parcs d’énergie solaire d’ici à 2030 et environ 1 000 MW de parcs éoliens » pour « hisser le Liban au rang des pays respectueux de l’environnement » à cette date. Pour rappel, en 2013, l’un de ses prédécesseurs au ministère de l’Énergie, le député Gebran Bassil, avait publié sa vision du Liban de 2020 dans une bande dessinée intitulée Le rêve d’une nation où un métro reliait Batroun (Liban-Nord) à Beyrouth et les centrales électriques de Zouk Mosbeh (Kesrouan) et de Jiyé (Chouf) avaient été réhabilitées. 

Le groupe Liban Cables, intégré à la multinationale française de l’industrie de la ligne de transmission par câble Nexans, a inauguré mercredi l’extension de sa centrale photovoltaïque sur le site industriel de Nahr Ibrahim (Mont-Liban) avec « 600 mégawatts (MW) supplémentaires pour une capacité de production annuelle de 1,2 MW », selon son communiqué de presse. Se disant «...