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Dernières Infos - Crise au Liban

Nasrallah appelle les enseignants du public à cesser leur grève


Nasrallah appelle les enseignants du public à cesser leur grève

Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah. Photo d'archives ANI

"J'appelle à la poursuite de l'année scolaire", a déclaré jeudi le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, exhortant les enseignants en grève dans le secteur public au Liban à reprendre le travail à l'instar de leurs collègues qui l'ont fait lundi, mettant fin à la grève qu'ils observaient depuis janvier.

Les enseignants du public sont durement impactés par la crise économique qui frappe le Liban depuis plus de trois ans et réclament une amélioration de leurs salaires et conditions de travail.

Dans un discours télévisé retransmis en direct à l'occasion de la fête d'une association éducative affiliée au parti chiite, le chef du Hezbollah a affirmé que "la majorité des grévistes" ont repris le travail. "Je demande au reste des enseignants d’accompagner les générations futures. De son côté, le gouvernement doit tenir ses promesses pour ne pas donner de prétexte au maintien de la grève", a-t-il poursuivi. "Je dis aux enseignants : certes, ce que le gouvernement vous a accordé est insuffisant, mais il faut faire la part des choses au vu de la situation actuelle", a-t-il conclu.

Malgré la levée de la grève lundi, de nombreux enseignants avaient annoncé leur intention de boycotter les cours. La grève prolongée dans l'enseignement public avait poussé le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) à mettre en garde contre "des dommages importants et persistants à l'apprentissage, au bien-être mental et physique, et à la sécurité des enfants".

Mercredi, des enseignants du public ont manifesté à Saïda (Liban-Sud), pour contester la décision de levée de la grève et réclamer des avantages sociaux et une amélioration de leur salaire. Depuis la levée de la grève décidée lundi, des manifestations ont eu lieu quotidiennement pour la contester.

Homosexualité "démoniaque"

Lors de son discours sur les écoles et l'éducation, le chef du Hezbollah a également dénoncé une "tentative de changer notre culture, menée par l'Occident". Il en a profité pour s'en prendre à la communauté LGBTQ+ : "La culture de l’homosexualité est très influente et nous vient des États-Unis. Elle n'est pas seulement démoniaque, elle a des effets réels", a-t-il lancé. Il a ensuite abordé "le problème de la drogue dans les écoles", sans transition avec le sujet précédent. "Celui qui vend et achète la drogue fait partie de la pire espèce d’humains dans le monde", a-t-il estimé, affirmant que les sociétés orientales doivent se préserver et "se construire une immunité contre tous ces problèmes".

"J'appelle à la poursuite de l'année scolaire", a déclaré jeudi le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, exhortant les enseignants en grève dans le secteur public au Liban à reprendre le travail à l'instar de leurs collègues qui l'ont fait lundi, mettant fin à la grève qu'ils observaient depuis janvier. Les enseignants du public sont durement impactés par la crise...