Un tribunal de Paris a condamné vendredi à de la prison quatre membres d'un groupuscule d'ultradroite appelé les Barjols et soupçonné d'avoir fomenté un assassinat d'Emmanuel Macron, neuf autres bénéficiant d'une relaxe.
Trois condamnés ont eu des peines de un à trois ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes, le quatrième obtenant une condamnation avec sursis pour détention illégale d'arme. Le tribunal a estimé qu'il existait bien des "actes préparatoires" en lien avec un projet d'assassinat du président Emmanuel Macron en 2018 pour les trois inculpés qui ont été condamnés.
En revanche, il a conclu qu'il ne pouvait sanctionner les autres pour une "action violente" visant des élus, des mosquées et des migrants comme cela leur était reproché. La police avait arrêté le 6 novembre 2018 dans l'est de la France les quatre membres du groupuscule fondé en 2017, qui ont été condamnés à de la prison.
Lors du procès, les avocats de la défense avaient évoqué la condition précaire d'individus se préparant à participer à une grande manifestation contre le gouvernement. Ils avaient aussi minimisé la portée de messages virulents anti-migrants ou anti-islam échangés par les inculpés en 2017-2018 et recueillis par les enquêteurs.
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