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Dernières Infos - Liban

S. Gemayel: "Nous paralyserons la présidentielle si votre candidat couvre les armes du Hezbollah"

S. Gemayel:

Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, lors du 32e congrès général de son parti. Photo Yara Abi Akl

Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, a menacé vendredi de "paralyser" la présidentielle si le candidat du camp politique du Hezbollah prévoit de "protéger les armes" du parti chiite, dans une allocution prononcée au 32e congrès général de son parti auquel étaient conviées de nombreuses personnalités politiques de différents bords.

"Je vous le dis dès maintenant, nous allons paralyser l'élection (présidentielle) si votre candidat veut protéger les armes du Hezbollah", a lancé M. Gemayel, alors que le Liban est sans chef d'Etat depuis le 31 octobre, date de la fin du mandat de Michel Aoun, allié du Hezbollah pro-iranien. Le pays est dirigé par un gouvernement sortant, alors que 11 séances parlementaires ne sont pas parvenues à élire un président faute d'accord politique.

Le chef du parti chiite, Hassan Nasrallah, a plaidé, à maintes reprises, pour un président "qui ne poignarde pas la 'Résistance' dans le dos".

"Nous ne pouvons plus traiter avec cette dictature et nous refusons d'être soumis au bon vouloir du Hezbollah au Liban", a encore dit Samy Gemayel.

À la mi-janvier, le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, principal opposant chrétien à la formation pro-iranienne, s'était engagé pour sa part à barrer la route, pendant "50 ans s’il le faut", à tout candidat proche du Hezbollah, et avait écarté toute possibilité d’entente avec le Courant patriotique libre (CPL, aouniste), allié chrétien de la formation pro-iranienne.

Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, a menacé vendredi de "paralyser" la présidentielle si le candidat du camp politique du Hezbollah prévoit de "protéger les armes" du parti chiite, dans une allocution prononcée au 32e congrès général de son parti auquel étaient conviées de nombreuses personnalités politiques de différents bords."Je vous le dis dès maintenant, nous allons...