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Le Hezbollah fustige l'"incapacité" de l'opposition à s'entendre sur un candidat


Le Hezbollah fustige l'

Le cheikh Nabil Kaouk, membre du conseil central du Hezbollah. Photo fournie par notre correspondant dans le Sud Mountasser Abdallah

Le cheikh Nabil Kaouk, membre du conseil central du Hezbollah, a réitéré dimanche l'appel au dialogue martelé depuis des semaines par son parti et son allié, le mouvement Amal, afin de résoudre la crise politique que traverse le Liban, confronté à une double vacance à l'Exécutif depuis novembre dernier. Au cours d'un événement au Liban-Sud, le responsable chiite a par ailleurs pointé du doigt l'"incapacité" de l'opposition à s'entendre sur un candidat à la présidence.

"Il existe deux grandes équipes au Liban : celle qui veut le dialogue et l'entente nationale pour élire un président, et celle qui les réfute et insiste sur le défi et la confrontation, dans l'attente d'interventions extérieures", a dénoncé Nabil Kaouk. "Aucun parti ne peut élire un président sans entente", a-t-il souligné, relevant "l'incapacité de l'équipe de la confrontation et du défi à obtenir 65 voix pour élire un chef de l’État". "Ils veulent dissimuler leur échec, leur incapacité et leurs différends en tenant le Hezbollah pour responsable" de la crise présidentielle, a-t-il ajouté. Le cheikh Kaouk a enfin assuré que "le Hezbollah ne participe pas aux batailles politiques malveillantes".

Au Liban, le président doit être élu avec 86 voix (sur 128 députés) au cours du premier tout de vote, alors qu'une majorité absolue de 65 voix est requise lors des tours suivants. Un deuxième tour de vote qui n'a jamais eu lieu au cours des dix séances électorales qui se sont tenues depuis septembre dernier, les députés du camp du Hezbollah et ses alliés se retirant du Parlement à l'issue du dépouillement du premier tour, conduisant à chaque fois à la perte du quorum. Jusque-là, Michel Moawad, député de Zghorta et candidat d’une large frange de l’opposition, dont les Forces libanaises (FL), les Kataëb, le Parti socialiste progressiste (PSP) et des députés indépendants, est celui qui a remporté le plus de voix, mais pas suffisamment pour remporter l'élection, même lors d'un éventuel second tour. Le Hezbollah et ses alliés, le mouvement Amal et le Courant patriotique libre, ont jusqu'à présent voté blanc.

Le chef du CPL Gebran Bassil a annoncé qu'il lancera en début d’année une initiative axée sur l’élection d’une figure de consensus, dont le nom n’a pas encore été mis sur le tapis. Selon des informations obtenues par notre journal, ce nom serait celui de Jihad Azour, directeur Moyen-Orient et Asie centrale au Fonds monétaire international (FMI). 

Le cheikh Nabil Kaouk, membre du conseil central du Hezbollah, a réitéré dimanche l'appel au dialogue martelé depuis des semaines par son parti et son allié, le mouvement Amal, afin de résoudre la crise politique que traverse le Liban, confronté à une double vacance à l'Exécutif depuis novembre dernier. Au cours d'un événement au Liban-Sud, le responsable chiite a par ailleurs pointé...