Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Sommet à Amman

Macron appelle l'Irak à ne pas suivre un "modèle dicté par l'extérieur"


De gauche à droite : le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, et le président français, Emmanuel Macron, entourés du secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit (à gauche derrière), et d'autres dignitaires, à leur arrivée à la "Conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat" à Sweimeh, sur les rives de la mer Morte, dans le centre-ouest de la Jordanie, le 20 décembre 2022. Photo Khalil MAZRAAWI / AFP

Le président français Emmanuel Macron a plaidé mardi lors d'une conférence régionale de soutien à l'Irak pour que ce pays, sous influence de l'Iran, s'engage dans une autre voie que celle d'un "modèle dicté de l'extérieur".

"Je veux vous dire l'attachement de la France à travers son histoire, son action diplomatique (..) pour la stabilité de la région (...) pour qu'il y ait une voie qui ne soit pas celle d'une forme d'hégémonie, d'impérialisme, de modèle qui serait dicté de l'extérieur", a-t-il dit lors du sommet "Bagdad II" sur les rives de la mer Morte en Jordanie. Ce sommet, qui rassemble autour de l'Irak et la France les principaux acteurs du Moyen-Orient, dont l'Iran et l'Arabie saoudite à couteaux tirés, vise à désamorcer les crises qui secouent la région.

"L'Irak aujourd'hui est le théâtre d'influences, d'incursions, de déstabilisations qui sont liées à toute la région", a ajouté le président français sans jamais citer l'Iran qui était représenté à la conférence par son chef de la diplomatie Hossein Amir-Abdollahian.
Avec des partis pro-iraniens dominant le Parlement en Irak et un gouvernement issu de cette majorité, l'Iran consolide son emprise sur son voisin, au grand dam des Etats-Unis.

La région est "encore percluse de blocages, de divisions, d'ingérences, de sujets sécuritaires et sans doute l'Irak, compte-tenu des dernières décennies, est l'une des principales victimes de cette déstabilisation régionale", a poursuivi Emmanuel Macron. "La région a tout pour réussir un agenda régional et mondial mais il faut qu'on arrive collectivement à aller au-delà des divisions du moment", a-t-il insisté.

Le président français Emmanuel Macron a plaidé mardi lors d'une conférence régionale de soutien à l'Irak pour que ce pays, sous influence de l'Iran, s'engage dans une autre voie que celle d'un "modèle dicté de l'extérieur"."Je veux vous dire l'attachement de la France à travers son histoire, son action diplomatique (..) pour la stabilité de la région (...) pour qu'il y ait une voie...