Fausse alerte sur un avion de la compagnie Emirates

Un avion de la compagnie aérienne Emirates, qui avait décollé jeudi soir de l'aéroport d'Athènes pour New York, a dû retourner vers la capitale grecque pour "être contrôlé", mais ce n'était qu'une fausse alerte, a-t-on appris de source policière.

"Après des informations des autorités étrangères qu'une personne suspecte se trouvait à bord de cet appareil, la police grecque a ordonné son retour à l'aéroport international d'Athènes +Eleftherios Vénizelos+ pour être contrôlé", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la police grecque.

Accompagné de deux avions de combat F-16 des forces aériennes grecques, l'avion d'Emirates, avec 228 passagers à bord et 18 membres d'équipage, a rebroussé chemin environ 45 minutes après avoir décollé de l'aéroport d'Athènes, selon la même source. Il a atterri jeudi vers 22H00 locales (19H00 GMT) à l'aéroport international d'Athènes.

Selon une source policière, ce sont les autorités des Etats-Unis qui ont prévenu la police grecque de la présence d'une "personne suspecte" à bord de l'appareil. Après un contrôle de la police sur tous les passagers, ainsi que sur l'avion, "la personne à laquelle se rapportaient les informations n'a pas été identifiée ni aucun autre élément suspect", a indiqué un communiqué de la police grecque.

Peu avant le retour de cet avion, un autre appareil de la compagnie Emirates à destination de Dubaï avait été contrôlé jeudi soir à l'aéroport d'Athènes avant son décollage. Les autorités n'ont identifié aucune personne suspecte et l'appareil a pu quitter Athènes avec cinq heures de retard, selon une source aéroportuaire grecque. Emirates a confirmé les deux incidents.

"Le vol EK210 allant d'Athènes à Dubaï le 10 novembre a été mis à l'arrêt avant le décollage et le vol EK209 pour Newark a fait un retour non prévu à Athènes, pour des contrôles de sécurité demandés par les authorités", a affirmé à l'AFP un porte-parole du transporteur de l'émirat du Golfe. Les passagers, qui devraient repartir vendredi, ont été logés pour la nuit, a-t-il ajouté.