
Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea. Photo Aldo Ayoub/AFP
Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a déclaré lundi que le jour de la fin du mandat du président Michel Aoun, le 31 octobre, est "un jour triste et non un jour de fête, compte tenu de la situation dans laquelle nous nous trouvons".
Dans une interview accordée à la chaîne al-Jadeed, M. Geagea a également indiqué qu'il avait demandé aux membres de son parti de ne participer à aucune célébration au cours de cette journée. Dimanche, le Courant patriotique libre, fondé par M. Aoun, doit marquer la fin du mandat de six ans du président qui devrait prononcer un discours.
Sur un autre plan, M. Geagea a considéré ce qui s'est passé lors de la séance parlementaire de lundi visant à élire le prochain président comme une "véritable tragédie, car nous avons encore quelques jours pour élire un président". Un total de 114 députés ont voté au premier tour. Trente-neuf d'entre eux ont voté pour le parlementaire de Zghorta Michel Moawad qui avait obtenu 42 suffrages lors de la troisième séance électorale ; 50 ont voté blanc ; 13 ont voté "Le nouveau Liban" ; dix ont voté pour le professeur Issam Khalifé, et deux bulletins ont été annulés. Après la perte de quorum, M. Berry a d'abord fixé une cinquième séance électorale au jeudi 27 octobre à 11h, avant d'ajouter qu'il confirmerait cette date ultérieurement.
Le chef des FL a également déclaré qu'après la fin du mandat de M. Aoun dimanche, son parti "et ses alliés ne renonceront pas à la candidature du député Michel Mouawad", ajoutant qu' "avant qu'un candidat alternatif sérieux ne soit présenté, qui fasse le même travail que M. Mouawad, nous n'accepterons personne."
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