
Le président américain Joe Biden et le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, le 15 juillet 2022 à Djeddah en Arabie. Photo MANDEL NGAN / AFP
Le président américain Joe Biden "n'a aucune intention" de rencontrer le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane lors du sommet du G20 prévu le mois prochain en Indonésie, a indiqué dimanche le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.
"Le président a effectivement dit qu'il allait réévaluer nos relations avec l'Arabie saoudite parce qu'ils ont pris le parti de la Russie contre les intérêts du peuple américain", a déclaré M. Sullivan, interrogé sur CNN au sujet des relations dégradées entre Riyad et Washington après la baisse des quotas de production de l'Opep+ qui profite à la Russie.
"Ce sont des relations qui se sont établies sur des décennies avec le soutien des deux partis", démocrate et républicain, a-t-il ajouté. "Le président n'agira donc pas dans la précipitation". Mais "il n'a aucune intention de rencontrer le prince héritier au sommet du G20", a-t-il dit.
Le conseiller de M. Biden a noté que parmi les options envisagées pour réévaluer les relations avec Riyad figuraient "des changements dans notre approche envers l'aide militaire à l'Arabie saoudite". La semaine dernière, l'Opep+ - les 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) menés par l'Arabie saoudite et leurs 10 partenaires conduits par la Russie - a décidé de sabrer ses quotas de production, afin de soutenir les prix du brut qui étaient en train de baisser. Une augmentation des cours renflouera les caisses de la Russie, qui compte sur ses ventes d'hydrocarbures pour financer sa guerre en Ukraine.
"Le président a effectivement dit qu'il allait réévaluer nos relations avec l'Arabie saoudite parce qu'ils ont pris le parti de la Russie contre les intérêts du peuple américain", a déclaré M. Sullivan, interrogé sur CNN au sujet des relations dégradées entre Riyad et Washington après la baisse des quotas de production de l'Opep+ qui profite à la Russie.
"Ce sont des relations qui se sont établies sur des décennies avec le soutien des deux partis", démocrate et républicain, a-t-il ajouté. "Le président n'agira donc pas dans la...
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