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Le citoyen américain Baquer Namazi, libéré par l'Iran, est arrivé mercredi à Oman

Le citoyen américain Baquer Namazi, libéré par l'Iran, est arrivé mercredi à Oman

Un drapeau iranien. Photo d'illustration AFP

Le citoyen américain Baquer Namazi, qui avait été interdit de quitter le territoire iranien après y avoir purgé une peine de prison, est arrivé mercredi à Oman quelques heures après son départ d'Iran, a annoncé à l'AFP son avocat.

Agé de 85 ans, cet ancien fonctionnaire de l'Unicef, avait été arrêté en février 2016 en Iran où il s'était rendu pour demander la libération de son fils Siamak, 50 ans, arrêté en octobre de l'année précédente. "Baquer et son cousin, qui voyage avec lui, sont arrivés", a dit à l'AFP l'avocat de la famille, Jared Genser, basé à Washington.

Le citoyen américain a été transporté de Téhéran à Mascate à bord d'un avion de l'armée de l'air du sultanat d'Oman, a indiqué sur Twitter le ministère des Affaires étrangères de ce pays du Golfe, qui joue régulièrement les médiateurs entre l'Iran et les pays occidentaux. Baquer Namazi, "libéré de prison il y a quelques jours, a quitté l'Iran", avait rapporté plus tôt dans la journée la radiotélévision iranienne, montrant des images du citoyen américain montant dans un avion en Iran.

Les Etats-Unis ont fait pression pour la libération de Baquer Namazi, de son fils et de deux autres Américains dans le cadre des efforts visant à relancer l'accord sur le nucléaire conclu en 2015 entre l'Iran et des grandes puissances. "Il a été permis au citoyen américain Baquer Namazi, injustement détenu, de quitter l'Iran et son fils Siamak, lui aussi injustement détenu, a été autorisé à sortir de prison", avait indiqué plus tôt un porte-parole du département d'Etat américain à l'AFP.

Déblocage de fonds ? 

Baquer Namazi "n'avait pas été autorisé à quitter le pays après avoir purgé sa peine, malgré sa demande répétée de soins médicaux urgents", a souligné ce porte-parole. Les Nations unies avaient déclaré la semaine dernière que Baquer Namazi a été autorisé à quitter l'Iran pour suivre un traitement médical à l'étranger, et que son fils a été libéré à Téhéran, après un appel de son secrétaire général, Antonio Guterres.

Baquer Namazi et son fils ont été reconnus coupables d'espionnage en octobre 2016 et condamnés à 10 ans de prison. M. Namazi père a été libéré pour raisons médicales en 2018 et avait purgé sa peine en résidence surveillée.

Au moins deux autres citoyens américains sont actuellement retenus en Iran: Emad Sharqi, un investisseur condamné à dix ans de prison pour espionnage, et Morad Tahbaz, qui a également la nationalité britannique, arrêté en 2018 et en liberté depuis juillet. Dimanche, les Etats-Unis ont rejeté les informations iraniennes selon lesquelles la libération par Téhéran des deux citoyens américains entraînerait le déblocage de fonds iraniens à l'étranger.

Des milliards de dollars de fonds iraniens ont été gelés dans un certain nombre de pays, notamment en Chine, en Corée du Sud et au Japon, depuis que les Etats-Unis ont réimposé des sanctions sévères à l'encontre de la République islamique en 2018 après s'être retirés unilatéralement de l'accord nucléaire conclu par Téhéran avec les grandes puissances.

Le citoyen américain Baquer Namazi, qui avait été interdit de quitter le territoire iranien après y avoir purgé une peine de prison, est arrivé mercredi à Oman quelques heures après son départ d'Iran, a annoncé à l'AFP son avocat.
Agé de 85 ans, cet ancien fonctionnaire de l'Unicef, avait été arrêté en février 2016 en Iran où il s'était rendu pour demander la libération de...